Dans le cadre du projet de construction du câble sous-marin Atlantique Connexion to Europe (ACE) à fibres optiques dont le coût est estimé à 387,8 milliards de francs CFA, le gouvernement gabonais a signé le 5 juin à Paris (France) une convention avec la société Alcatel ASN pour sa participation à hauteur de 13,852 milliards.
Près de 14 milliards de francs CFA, c’est la part qui doit être versée par le Gabon pour la construction du câble sous-marin Atlantique Connexion to Europe (ACE) à fibres optiques le long de la côte Ouest africaine, selon les clauses de la convention signée le 5 juin à Paris entre le ministre gabonais de la Communication, Laure Olga Gondjout, et la société Alcatel ASN.
Ce projet dont la construction est estimée à 20 mois, vise à «accroitre et sécuriser l’accès aux réseaux internationaux, favoriser l’interconnexion du Gabon aux autres pays d’Afrique Centrale et avec plusieurs pays africains et du monde et l’interconnexion de toutes les localités du pays», a expliqué le ministre Gondjout.
Il doit aussi permettre d’ «offrir aux Gabonais dès 2012, un accès universel équitable et financièrement abordable aux services de l’économie numérique ; et de permettre aux opérateurs économiques gabonais de disposer d’un réseau de télécommunications fiable…», a poursuivi le ministre de la Communication.
Ce câble va desservir plus d’une vingtaine de pays en Afrique (Nigeria, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Libéria, Sierra Leone, Guinée, Guinée Bissau, Sénégal, Gambie, Cap Vert, Mauritanie, Maroc, Cameroun, Guinée Equatoriale, Gabon et Congo) et trois pays de l’Europe (Espagne, Portugal et France). Il est même prévu une extension jusqu’en Afrique du Sud. Le projet de câble sous-marin ACE, est un câble enfoui dans l’océan, sur une distance de 12 000 Km, dont le coût est estimé à 387,8 milliards de francs CFA.