Le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) aux élections législatives partielles de dimanche dernier, au a été élu, dimanche lors des élections législative partielles, député 1er siège du département du Komo Mondah, en obtenant 3490 voix sur 4906 suffrages exprimés devant ses deux challengers.
On peut parler d’un triomphe de Julien Nkoghé Békalé à Ntoum. Une victoire acquise, selon les informations dignes de foi, recueillies à la sortie des différents bureaux de vote auprès des partisans du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), Julien Nkoghé Békalé, qui affrontait le candidat de l’Union nationale, Casimir Oyé Mba, député sortant sur ledit siège et Crépin Tchibinda du Parti Social Démocrate (PSD) de Pierre Claver Maganga Moussavou.
Malgré les gesticulations et les actes négatifs posés avant et pendant le vote par le député Maganga Moussavou, les carottes sont finalement cuites pour lui et pour le candidat de l’Union nationale. Les électeurs du premier siège du département du Komo Mondah ont finalement décidé, par les urnes, d’accorder la majorité de leurs suffrages au candidat du PDG, Julien Nkoghé Békalé, qui se présente ainsi comme le nouvel homme fort politique de la localité.
Les populations ont donc choisi de tourner la page des vingt ans de présence sans discontinuer, mieux de la longévité aux affaires de l’ancien Premier ministre Casimir Oyé Mba, et de confier cette fois-ci l’écharpe du député de cette circonscription politique au jeune ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures, Julien Nkoghé Békalé, qui aura bénéficié durant cette campagne électorale du soutien massif et actif de l’ensemble des militants du parti de masse ainsi que de celui des partis de la majorité républicaine pour l’émergence.
Malgré le ralliement de dernière minute du candidat Mboumba Jean de Dieu du Rassemblement des Démocrates (RDD) de feu Christian Serge Maroga au profit de Casimir Oyé Mba, le candidat de la majorité républicaine a réussi à tirer son épingle du jeu. Le vote de dimanche est le couronnement de la lutte politique entre les deux forces en présence, qui a repris de plus belle à la suite de l’entrée au gouvernement de ce jeune pédégiste bon teint, qui ne cachait plus son ambition de devenir la première personnalité politique de la localité.
Le scrutin qui vient de s’achever a été l’occasion pour lui de prouver sa force de frappe et sa capacité de mobilisation dans le Komo Mondah où sa victoire prouve que ce nouvel homme politique est devenu le maître des lieux. Selon les informations rendues publiques par le président de la Commission départementale électorale du Komo Mondah, Sébastien Ondouo, le scrutin de dimanche dernier a donné une large victoire au candidat du PDG.
En effet, sur 7902 électeurs inscrits, 5196 personnes se sont finalement rendues aux urnes. 290 ont voté des bulletins blancs ou nuls. Sur les 4906 suffrages exprimés, le pédégiste Julien Nkoghé Békalé recueille 3490 voix, soit 71,10 % de voix exprimées; l’Union Nationale à travers son représentant, Casimir Oyé Mba, député sortant, n’a recueilli que 1009 voix, soit 20,60 % des voix exprimées. Le candidat du Parti Social Démocrate, Crépin Tchibinda, s’en tire avec 407 voix soit 8,03 %. Ces résultats qui avaient déjà été enregistrés par les représentants du candidat du PDG dans chacun des 53 bureaux du premier siège du département du Komo Mondah. On peut dire que plus de la moitié des électeurs se sont rendus aux urnes. Les pédégistes et les partis de la majorité républicaine pour l’émergence ont mieux mené campagne pour faire triompher leur poulain. Tirant les enseignements de cette consultation électorale, le président de la Commission électorale du département du Komo Mondah, Sébastien Ondouo, a fustigé le comportement répréhensible du président du PSD, Pierre Claver Maganga Moussavou.
Après avoir laissé entendre que le vote n’aura pas lieu à cause, affirmera-t-il, de l’existence de deux bureaux pirates au centre de vote d’Okolassi. Malgré les explications du commissaire national superviseur Bouka qui est même allé faire le décompte physique des bureaux de vote, le président du PSD a campé sur sa position d’empêcher la tenue du scrutin.
Il a finalement mis ses menaces à exécution en venant dimanche matin séquestrer les membres de la Commission électorale en barrant le portail du siège de la commission avec son véhicule Hummer ; ce qui a eu pour conséquences de retarder le convoyage dans les délais du matériels électoral dans les 53 bureaux de vote de la commune et du département concernés par le scrutin ; et de faire démarrer celui-ci avec plusieurs heures de retard. De plus, le même leader s’est rendu dans de nombreux bureaux de vote pour perturber le bon déroulement des opérations alors qu’il n’était nullement candidat à cette élection.
D’autres actes qui lui sont attribués ont failli porter un sérieux coup au scrutin qui avait pourtant bien démarré. On imagine la suite, connaissant le président du PSD. C’est le cas de cette jeune fille qui a failli être enlevée devant les gendarmes Maganga Moussavou. Les partisans du candidat Julien Nkoghé Békalé attendent maintenant que la Cour dise le droit pour faire la fête dans toute la localité.