Les journalistes sportifs gabonais ont rendu un dernier hommage à leur défunt confrère Pierre Marie Nzibet, décédé le 2 juin dernier à Libreville des suites d’une maladie, a constaté GABONEWS.
Pierre Marie Nzibet a exercé pendant plus de 20 ans en qualité de journaliste à la Radio télévision gabonaise (RTG1 radio) avant d’aller à la retraite. Une retraite que l’homme n’aura pas accepté d’autant plus qu’une fois retraité, il a continué à collaborer avec quelques journaux notamment Tango et la Nation.
Selon Marc Eli Biyoghé, un des premiers journalistes sportifs gabonais, qui a côtoyé, pendant plusieurs années, le défunt, « on peut dire qu’il part avec le sentiment de la mission accomplie. Dans le cadre du service des sports, il a rendu des services que l’on pouvait attendre de lui et même après sa retraite. Il a continué à collaborer. C’était un agent toujours disponible ».
Ce journaliste et mérite fut, avant sa conversion, arbitre Fifa, un véritable passionné du football. Un homme sans histoire, toujours souriant et prêt à aider son prochain.
« Pour ceux qui le savent, il a été arbitre international de football et lorsqu’il a demandé à travailler à la RTG, il a été directement affecté au service sport. C’était un journaliste modèle car il prouvé à tous qu’il a choisi ce métier par passion. Pour ceux qui l’ont vu, Pierre ne demandait jamais rien à personne », a argumenté Marc Eli Biyoghé.
Le défunt Pierre Marie Nzibet était l’exemple du parfait reporter d’autant plus qu’il ne sortait jamais de chez lui sans son matériel de travail à savoir, son nagra ou son magnétophone. Selon ces collaborateurs, « c’était l’agent archive du service des sports de la RTG ».
A l’âge de 62 ans, Pierre Marie Nzibet, amoureux du sport, a côtoyé plusieurs générations, les anciens tels que Marc Eli Biyoghé, les jeunes tels que Bader Zogo et les nouveaux qui arrivent à peine dans la corporation, tels Serge Aimé Lafleur.
Pour sa part, Pablo Moussodji Ngoma, le président de l’association des journalistes sportifs gabonais, « la disparition de Pierre Nzibet est un grand vide, parce que c’est un des grands journaliste que le Gabon ait connu. Il a suscité plusieurs vocations. J’étais encore au secondaire quand j’écoutais ‘’Sport du dimanche’’ de Pierre Nzibet. Je pense que le vide est difficile voire impossible à combler. On a vu sa passion pour le journalisme et sa disponibilité. Il était sur tous les reportages malgré le poids de l’âge », a-t-il indiqué.
Né le 25 février 1948, Pierre Nzibet laisse derrière lui une femme et des enfants parmi lesquels le journaliste de la radio télévision gabonaise (RTG1), Yves Oyono.