Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a appelé ses concitoyens à consolider l’unité nationale, dans un message radiotélévisé à la nation, mardi soir à Libreville, à l’occasion du 1er anniversaire du décès du président Omar Bongo Ondimba.
Ali Bongo Ondimba a estimé que l’unité nationale est le plus grand héritage légué par son prédécesseur. « Je voudrais donc, qu’en ce jour du souvenir et de recueillement, nous lui fassions le serment de toujours lui témoigner notre fidélité à sa mémoire et lui dire que nous garderons vive la flamme qu’il a laissée allumée », a-t-il dit.
Selon le chef de l’Etat gabonais, « la consolidation de l’unité nationale c’est l’affaire de toutes les composantes de notre population : les jeunes, les aînés, les femmes, les hommes, les Intellectuels ».
« Le chantier est immense et la chaîne d’union plus que nécessaire », a-t-il dit, soulignant que « l’unité nationale irrigue tellement les cœurs et les esprits des Gabonaises et des Gabonais qu’il apparaît aujourd’hui inconcevable d’imaginer notre société autrement que sous ces traits ».
« J’imagine que tous les Gabonais qui caressent le rêve légitime de se voir confier la conduite de notre destin collectif savent qu’il n’y a pas d’autre chemin à emprunter que de travailler à la consolidation de l’unité nationale, sauf à vouloir tenter le diable de la division : l’Ethnisme », a conclu Ali Bongo Ondimba.
Plusieurs cérémonies (messe œcuménique, dépôt de gerbes de fleurs…) ont été organisés mardi à l’occasion du 1er anniversaire du décès du président Omar Bongo Ondimba. Le pays tout entier s’est arrêté pendant une minute à 13h50, l’heure exacte où le chef de l’Etat a rendu l’âme le 8 juin 2009 à l’hôpital Qiron, à Barcelone, dans le nord-est de l’Espagne.
Mercredi, le Parti démocratique gabonais (PDG) a également rendu hommage à son président fondateur. Institutions républicaines, missions diplomatiques, partis politiques, congrégations religieuses, confédérations syndicales ont été conviés aux manifestations organisées à cette occasion à la Cité de la Démocratie où un film a été diffusé sur l’œuvre de l’illustre disparu.