Dans le cadre des opportunités liées à la Loi sur la croissance des possibilités économiques en Afrique (AGOA), un atelier sur les échanges commerciaux a démarré ce 10 juin à Libreville pour relancer les exportations africaines vers les USA.
Organisé par le ministère gabonais de l’Economie, l’ambassade des Etats-Unis au Gabon et le Centre Ouest-africain pour le commerce, en partenariat avec le Chambre de Commerce du Gabon, un atelier sur le commerce international s’est ouvert ce 10 juin à Libreville.
S’inscrivant dans le cadre la Loi sur la croissance des possibilités économiques en Afrique (AGOA), cette rencontre vise à planifier une stratégie pour faciliter et intensifier les exportations des opérateurs gabonais.
«Le gouvernement américain s’est engagé à appuyer les entreprises gabonaises qui cherchent à pénétrer le marché international. Notre atelier aujourd’hui et le Centre des ressources AGOA vont davantage appuyer les exportateurs gabonais», a déclaré à cet effet l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon, Eunice Reddick.
«Les parties prenantes travailleront également à la mise en place d’une stratégie d’exportation pour stimuler les exportations», a pour sa part indiqué monsieur Fall du Centre Ouest-africain pour le commerce. Avec l’AGOA, «les entreprises augmentent leurs chiffres d’affaires quand elles augmentent leurs exportations, créant ainsi des emplois, qui ont des impacts positifs en luttant, par ailleurs, contre la pauvreté», a expliqué monsieur Fall.
Entré en vigueur depuis 2001, l’AGOA (African growth and opportunity act, en anglais), dispense les pays africains de droits de douanes sur l’exportation de certains produits. En 2008, des pays comme le Nigeria, le Tchad, Madagascar, l’Angola, la RDC, le Cameroun, le Gabon ou encore l’Afrique du Sud, ont pu bénéficier de ses avantages. Certes, le solde des échanges entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne demeure encore largement déficitaire, mais la porte des USA est ouverte aux produits africains.