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Le plan de carrière pour les futurs enseignants expliqué par le ministre Moundounga

Le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Séraphin Moundounga a défini les modalités de recrutement du plan de carrière des enseignants, conformément aux dispositions issues des derniers états généraux, au cours de la tournée inter établissements scolaires la semaine écoulée dans les communes de Libreville et d’Owendo.

Les conclusions des états généraux de l’Education, de la Recherche et de l’Adéquation Formation-Emploi, tenus du 17 au 18 mai dernier à Libreville, prévoit qu’un enseignant recruté débute sa carrière au bas de l’échelle, puisse la terminer, s’il se donne la volonté et la détermination, au sommet de la pyramide.
Selon le ministre, les conclusions des états généraux ont bâti un plan de carrière de telle sorte que tout enseignant ou personnel de l’enseignement qui commence sa carrière au bas de la passerelle puisse la terminer, s’il se donne la volonté et la détermination, en arrivant jusqu’au sommet de la pyramide.
Il est prévu que l’instituteur du pré-primaire ou primaire, recruté à partir du baccalauréat, entre à l’Ecole normale des Instituteurs (ENI) et suive une formation de deux ans assortie d’un diplôme de niveau licence II. Il vient enseigner pendant cinq ans, avant de repartir en formation, cette fois-ci à l’ l’Ecole normale supérieure (ENS), où il suivra une formation de trois ans, nantie d’un diplôme équivalent au Master II.
L’enseignant revient sur le terrain pour encadrer; il porte le grade de conseiller pédagogique du pré-primaire ou primaire. Il travaille encore pendant cinq ans, avant de repartir à nouveau à l’ENS, poursuivre maintenant la formation d’inspecteur du pré-primaire ou primaire. Il suit un programme de formation doctorale, prépare une thèse de formation doctorale en recherche appliquée à l’enseignement pré-primaire ou primaire, lui conférant aussi la qualité de spécialiste de l’enseignement pré-primaire ou primaire avec un doctorat en recherche appliquée.
En ce qui concerne le secondaire, notons que les besoins en formation d’enseignants tels qu’ils ont été évalués par les états généraux, il faut, en dix ans, en tenant compte de la démographie scolaire actuelle et la nécessité de parvenir à un ratio d’une moyenne de 30 à 35 élèves par classe, former un peu plus de 1000 enseignants. D’où l’obligation de la tutelle d’augmenter les capacités d’accueil, avec la construction l’année prochaine d’un amphithéâtre d’une capacité de 1500 places à l’ENS.
Mais avec l’intégration du système LMD, le recrutement des futurs enseignants se fera conformément aux recommandations des états généraux, à partir du Bac. Ce futur enseignant suit une formation de trois ans à l’ENS, en sort avec une licence professionnelle en matière d’enseignement secondaire. Il enseigne pendant cinq ans dans les collèges, et repart à l’ENS faire une formation de deux ans équivalant au Master II, ce qui lui permet de revenir enseigner à l’enseignement secondaire, mais cette fois-ci dans les lycées.

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