Le ministère de l’Agriculture, de l’Elévage, de la Pêche et du Développement rural a poursuivi, jeudi sa série de communications en présentant deux communications portant l’une sur ‘’la présentation de l’Institut Gabonais d’Appui au Développement (IGAD), bilan 2009 et Perspectives 2010’’, et l’autre sur ‘’les systèmes de culture sur couverture végétale (SCV) : Principaux résultats et perspectives’’.
Le directeur général de l’institut gabonais d’appui au développement, Christian Renardet, qui a exposé sur le premier thème, a présenté cette institution, avant de dresser son bilan pour l’exercice 2009 en expliquant que ‘’l’IGAD est une association de droit gabonais créée en Juin 1992, qui s’appuie sur le développement agricole au Gabon, particulièrement sur l’agriculture périurbaine, avec la production de légumes’’. ‘’L’IGAD apporte aussi son appui à l’élevage de volaille et de porc, la culture vivrière et la transformation de manioc’’ a-t-il indiqué.
Ce projet de développement de l’agriculture périurbaine, a-t-il dit, avait été mis en place dès la création de l’IGAD et s’est terminé en 2009. Il a permis de créer plus de 1200 exploitations agricoles dans les 9 provinces du Gabon. Ces exploitations sont basées sur des systèmes de cultures durables qui permettent à la fois de protéger l’environnement et de garantir une stabilité économique et sociale de leurs activités.
Se projetant sur l’avenir, M.Renardet a indiqué que l’Institut qu’il dirige a des perspectives nouvelles, au travers d’un nouveau projet ‘’le ProDiag’’ (Projet de développement et d’investissement agricole au Gabon) financé également par l’Agence Française de Développement et L’Etat Gabonais. Le nouveau projet touchera les 9 provinces, avec ceci de particulier que les activités vont être basées sur les systèmes de culture sur couverture végétale (SCV). Il s’agit en fait des systèmes agro-écologiques et qui associent pérennité économique et sociale.
Le deuxième intervenant, M. Jean Jacques Edzang Mba, ingénieur agronome de L’IGAD, a longuement développé le thème sur ‘’les systèmes de culture sur couverture végétale’’. Il s’agit, a-t-il expliqué, d’un projet dont la durée de mise en œuvre s’étalera sur 5 ans pour un budget de 13,12 milliards de FCFA.
Dans son exposé, M. Edzang a montré la différence qui existe entre l’agriculture traditionnelle et ce nouveau système qui est un système avec recharge en biomasse, permettant de produire beaucoup plus de produits vivriers, pouvant atteindre près de 1250 plantes par hectare sur un même site. Ce système pourrait être profitable aux populations en ce qu’il leur permettra d’accroître leur production agricole et constituera une réponse à l’autosuffisance alimentaire.