Dans le cadre de l’interconnexion des postes de la sous-région au réseau International financial system (IFS) qui permet le transfert des fonds et le traitement des mandats en toute sécurité, les postiers d’Afrique centrale se sont réunis le 14 juin à Libreville pour poser les bases de ce partenariat.
Un atelier des postiers de l’Afrique centrale s’est ouvert le 14 juin à Libreville pour examiner les voies et moyens en vue d’une interconnexion des postes de la sous-région au réseau International financial system (IFS).
Organisé par la par la poste gabonaise (La Poste SA) en partenariat avec l’Union postale universelle (UPU), l’atelier regroupe des postiers en provenance du Cameroun, du Congo, du Gabon, du Burundi, de la Guinée-équatoriale, de la Centrafrique, de la République démocratique du Congo (RDC) et du Tchad.
Pour le président directeur général (PDG) de la Poste SA, Alfred Mabicka, «l’interconnexion des postes d’Afrique centrale au réseau mandat express international s’inscrit dans le cadre du « Plan de développement postal (PDP) de l’Afrique pour la période 2009-2012 qui met l’accent sur la promotion du transfert électronique d’argent ».
« Dès lors, il importe aux postiers de la sous-région de trouver les voies et moyens de concrétiser cette ambition, d’autant plus que dans certains de nos Etats, la poste est le seul service permettant aux citoyens d’accéder aux services financiers », a-t-il poursuivi.
Selon les participants, 200 millions de migrants internationaux toutes nationalités confondues envoient chaque année 150 milliards de dollars, soit environ 84600 milliards de francs CFA, en utilisant les mandats internationaux.
Pour assurer un meilleur service dans ce segment d’activité, selon Alfred Mabicka, «Il faut gommer les aspérités qui sont collectivement les nôtres, notamment des équipements ne servant pour l’essentiel qu’au trafic interne ; les problèmes des tarifications et de numération mal abordés ou conçus de façon solitaire au niveau local ; des insuffisances dans la formation du personnel».