Les experts sous régionaux des télécommunications des pays de l’Afrique francophone, hispanophone et lusophone, affiliés à l’Union internationale des télécommunications (UIT), ont assisté ce mardi, à Libreville, à l’ouverture officielle, par le ministre gabonais de la Communication, de la Poste et de l’Economie numérique, Laure Olga Gondjout, de l’atelier placé sous le thème du « renforcement des capacités humaines (HCD) » pour ces pays.
En présence du Conseil principal de l’UIT, Touré Dadié, ainsi que des représentants de plus de 23 pays de la sous région, madame Laure Olga Gondjout a officiellement ouvert les travaux de ces assises de Libreville qui s’étaleront sur trois jours, du 22 au 24 juin prochain.
Dans son mot, le premier responsable du département de la Communication au Gabon, a rappelé que cet atelier offre aux participants « l’opportunité de s’approprier les méthodes modernes de formation ».
De ce point de vue, le ministre de la Communication a également relevé que cette formation permettra, à terme, à ces représentants de ces différents pays de « mieux affronter les enjeux de la problématique du renforcement des capacités dans le domaine des TIC, principaux vecteurs de l’économie et du savoir ».
Ces trois jours donne donc l’occasion d’« explorer les défis et les mutations constatés dans le domaine du développement des capacités humaines », mais aussi l’atelier se focalisera sur « les tendances qui émergent dans le domaine de la formation et du développement du secteur des télécommunications et des TIC. ».
C’est pour quoi, a souligné Laure Olga Gondjout, « l’Afrique doit résolument prendre conscience de la nécessité de sa présence dans ce secteur dont le caractère transversal en fait la cheville ouvrière du développement socio-économique », avant de poursuivre en indiquant que « le gouvernement gabonais s’est engagé dans la mise en œuvre d’une stratégie sectorielle dont un des axes concerne la redynamisation de la formation sur les TIC. ».
Les travaux aborderont les thèmes liés aux « défis dans la gestion du capital humain de la sous-région », à la « formation et développement : nouveaux outils, nouvelles pratiques », ainsi que les « nouvelles technologies et développement du capital humain ».
Cet atelier enregistre la présence des cadres supérieurs, des décideurs responsables des administrations nationales, des autorités de régulation, des opérateurs de télécommunications, des fournisseurs de services, mais également des instituts et académies de formation en télécommunications, impliqués dans le développement des ressources humaines, la formation et l’éducation.
Les assises s’achèvent le 24 juin prochain.
