Le Premier Ministre, Paul Biyoghe Mba, dans le cadre de ses missions régaliennes de conduire à bon port le bateau de l’Emergence, selon les instructions du président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu dans son cabinet de travail, une délégation de la société ‘’Africa Rice’’, conduite par son Directeur général, Dr Abdoulaye Seck et introduite par le Ministre gabonais en charge de l’Agriculture, Raymond Ndong Sima.
A cette occasion, le Sénégalais qui se trouve à la tête du ‘’Centre du Riz pour Afrique’’, a loué le rôle de ce centre qui fait partie des 15 centres internationaux de recherche agricole internationale. Ce centre est aussi une organisation intergouvernementale.
Le Gabon vient d’adhérer au Centre du Riz pour l’Afrique, a informé M. Seck qui est donc venu remercier et féliciter le gouvernement gabonais d’avoir pris cette ‘’heureuse initiative’’. Et en même temps confirmer son ‘’indéfectible engagement’’ à tout mettre en œuvre pour accompagner le Gabon dans le cadre des efforts multiformes qu’il a pour assurer la promotion de sa riziculture.
Interrogé sur les opportunités qu’offre le Gabon dans ce sens, M. Seck a révélé que notre pays a tout pour être un ‘’grand bassin rizicole’’ en raison des quantités suffisantes d’eau, des terres qui peuvent être mobilisées, une jeunesse utilisable comme main d’œuvre, une grande diversité agro-écologique et l’existence des technologies adaptées.
Selon lui, des tests effectués au Gabon se sont avérés ‘’positifs’’ avec des rendements ‘’plutôt acceptables’’, en comparaison de ce qui se fait ailleurs.
C’est pourquoi, le Directeur général du Centre du Riz pour l’Afrique a dit sa ferme conviction qu’en finançant davantage la riziculture au Gabon et en subventionnant la production agricole gabonaise, le Gabon ‘’peut effectivement’’, dans un proche avenir, s’auto suffire et peut-être avoir plus tard l’ambition d’exporter du riz à travers différents pays.
‘’Nous sommes tout à fait optimistes quant à l’avenir de l’Agriculture dans ce pays’’, a-t-il déclaré, affirmant que ‘’toutes les conditions sont réunies, qu’il y a une volonté politique et des technologies appropriées, disponibles, ainsi que des structures de recherche et de vulgarisation très engagées ; et le Centre international est prêt à y apporter sa contribution pour que l’agrégation des efforts communs puisse permettre effectivement au Gabon d’assurer une offre rizicole endogène capable de faire face aux besoins des Gabonais’’.
Face à cet engagement, le Directeur général de ‘’Africa Rice’’, a noté que le Premier Ministre Paul Biyoghe Mba a manifesté un grand enthousiasme en ce qui concerne la production du riz car, avant d’être Premier Ministre, il était ministre de l’Agriculture et le Gabon lui doit l’adhésion dans ce Centre.
‘’J’étais en face d’un homme qui maîtrise les immenses potentialités du Gabon. Il m’a plutôt rassuré et a demandé que nous amplifions nos activités au niveau de son pays. Je crois en toute sincérité que la volonté politique existe et que nous avons auprès de Monsieur le Premier ministre, un interlocuteur bien informé pour prendre de bonnes décisions, et je saisis l’occasion pour lui adresser mes chaleureuses félicitations et mes remerciements. M. Biyoghe Mba reste un grand défenseur de l’agriculture et je pense que le salut de l’Afrique passe par une agriculture forte capable de prendre en charge les besoins des Africains’’, a-t-il souligné.
On rappelle que le Centre du Riz pour l’Afrique est supporté par le CJA qui est un groupe consultatif de la Recherche agricole internationale. Il est également une organisation internationale dont la mission originelle est de consacrer la génération des connaissances et des technologies qui vont permettre aux pays africains de produire plus et mieux du riz. Cela signifie qu’il faut élever la productivité, améliorer la qualité, gérer de façon optimale les ressources naturelles, rendre disponibles et accessibles les produits et une rémunération convenable pour rétribuer le facteur travail.
Au Gabon, le Centre travaille avec les structures de recherche tel que l’ONADER. Dans cette optique, M. Seck a conseillé que chaque pays, en fonction des innovations existantes, crée un environnement incitatif qui va permettre l’incorporation d’innovations technologiques.
Le Dr Abdoulaye Seck a conclu qu’avec le Premier Ministre et son ministre de l’Agriculture, ils ont une ‘’belle et splendide’’ opportunité pour pousser l’agriculture dans notre pays.
Source: Presse Primature