Le suppléant du défunt Pierre Claver Zeng, que Gabon Matin a rencontré, dit dans l’interview qui suit avoir déjà reçu les attributs de député pour siéger à la place de son titulaire, sous le label de l’Union nationale (UN). Il ajoute qu’il ne trahirait jamais les idéaux de l’ancien président du Mouvement africain pour le développement (MAD), considéré comme son mentor en politique.
Propos recueillis par Guillaume CHOUKOU
Gabon Matin : Avez-vous déjà été saisi par l’Assemblée nationale pour siéger comme titulaire après le décès de votre titulaire, Pierre-Claver Zeng Ebome ? Moïse Mve Mba : L’Assemblée nationale m’a déjà interpellé. Je me suis aussitôt rendu au palais Léon Mba. Tous les attributs de député m’ont été déjà remis. Aujourd’hui, je peux dire je suis député du canton Ellelem, dans le département du Woleu, en remplacement de notre regretté député, Pierre Claver Nzeng Ebome, pour le compte de l’Union Nationale (UN).
Quelle est la situation politique au niveau de votre canton après le décès de l’honorable, Pierre Claver Nzeng Ebome ? Pour l’instant il n’y a rien de particulier, en dehors du deuil qui nous afflige tous. Je peux vous assurer que les populations sont très abattues par ce deuil. Si ma conviction personnelle ne me trahit pas, elles sont prêtes à tout donner à celui qui a remplacé le défunt député. Ceci, pour la continuité de son œuvre dans le canton Ellelem. Ce qu’il a fait de son vivant est très grandiose et très important. Si bien que les populations de cette partie du Woleu-Ntem ne sont pas prête à l’oublier. Vous siégez à l’Assemblée nationale pour le compte de l’Union Nationale par conviction ou par le fait du suivisme de Pierre Claver Nzeng Ebome dont vous avez été le suppléant ? Avant de répondre à cette question très importante, Pierre Claver Nzeng et son suppléant sont une seule personne. Je ne trahirai jamais et ceci en aucun cas sa mémoire. C’est lui qui m’a initié dans la politique. Je ne serai pas malhonnête, courir derrière les intérêts pour trahir sa mémoire. En tout cas, avant qu’il ne meure, il a pris des décisions auxquelles j’adhère. Je le confirme haut et fort que je reste le député de l’Union nationale.
