Conformément à la décision du Conseil des ministres du 4 mars, le Fonds d’aide et de garantie (FAGA) a tenu son ultime conseil d’administration le 24 juin à Libreville pour entériner le transfert de ses missions et compétences à la Banque gabonaise de développement (BGD).
Ca y est, le Fonds d’aide et de garantie (FAGA) s’est définitivement fondu dans la Banque gabonaise de développement (BGD). L’opération a été entérinée le 24 juin à Libreville lors du dernier conseil d’administration du FAGA tenu le 24 juin à Libreville au siège du Comité de privatisation.
«Nous avons essayé de regarder le caractère opérationnel de cette décision gouvernementale, notamment dans l’exécution des plan sociaux qui vont forcément suivre. Plans sociaux relatifs au traitement des salariés et au traitement des salariés et à l’avenir du financement de la branche petite et moyenne entreprise de notre pays», a affirmé le secrétaire général du Comité de privatisation, Félix Onkeya.
«Le FAGA a beaucoup souffert des impayés de ses clients. Depuis quelques années sous la houlette de sa directrice générale, Patricia Gouaba Epse Okaba, un effort de redressement avait été entrepris. Ces deux dernières années, elle fonctionnait de nouveau correctement. Mais seules les difficultés de financements ont poussé l’Etat gabonais à recentrer ses missions autour du pool de fonctionnement de la BGD. Car il fallait éviter de se retrouver avec de nombreuses structures de financement publiques», a-t-il poursuivi.
Félix Onkeya a par ailleurs indiqué qu’«un liquidateur a été désigné lors de conseil d’administration. Celui-ci sera nommé par le ministre de tutelle».
Lors du Conseil des ministres du 4 mars à Port-Gentil, le gouvernement avait décidé du recentrage de la BGD sur ses métiers traditionnels, notamment le financement des PME/PMI et de l’artisanat, le financement de l’agriculture et le financement des investissements lourds privés et publics, en annonçant le transfert du FAGA et du Fonds de développement et d’expansion des PME/PMI (FODEX) dans cette banque.