Le classement des villes les plus chères au monde pour les expatriés a été publié mardi. Pour la première fois, trois métropoles africaines figurent dans le top 10, couronné par Luanda, la capitale angolaise.
Exit Pékin, New York et Singapour. Bienvenue à Luanda, N’Djamena et Libreville. Les trois métropoles africaines, respectivement capitales de l’Angola, du Tchad et du Gabon, figurent toutes parmi les dix villes les plus chères du monde pour les expatriés. C’est ce que révèle le classement annuel réalisé par le cabinet d’études britannique Mercer et publié ce mardi.
L’enquête, qui évalue le coût des logement, transport, alimentation, habillement et loisirs dans 214 villes de la planète, prend la ville de New York pour référence, et tient compte des variations monétaires qui sont déterminées par rapport au dollar américain. Son objectif : « Aider les gouvernements et entreprises multinationales à évaluer le montant des primes d’expatriation pour leurs salariés en mobilité internationale. »
C’est la première fois que trois villes africaines figurent dans le top 10 du classement Mercer, aux côtés des plus attendues Tokyo, Moscou ou Zurich.
En première position, donc, Luanda, qui fait une entrée retentissante à la première place du podium. N’Djamena quant à elle arrive troisième. Figurent également dans les dix premières places : Tokyo (2è), Moscou (4è), Genève (5è), Osaka (6è), Libreville (7è), Hong Kong et Zurich (8è ex-aequo) et, enfin, Copenhague (10è).
Johannesburg à la hausse
Cette présence de l’Afrique met en lumière « l’importance économique grandissante de la région aux yeux des entreprises internationales, dans tous les secteurs d’activité », souligne Mercer, qui précise que « l’affaiblissement du dollar américain par rapport à plusieurs autres monnaies, combiné à la baisse des loyers, a entraîné la chute des villes américaines dans le classement ». New York se retrouve ainsi à la vingt-septième place du classement.
Paris (17è ex-aequo avec Londres) est la seule métropole française figurant dans le top 50. Au Moyen-Orient, Tel Aviv (19è) est la plus coûteuse, suivie d’Abou Dhabi (50è) et de Dubaï (55è). « Les frais de logement ont continué de diminuer à Abou Dhabi et à Dubaï, entraînant ainsi une baisse du coût de la vie pour les expatriés », fait cependant remarquer l’enquête.
Johannesburg (151è), en Afrique du Sud, cède la place de ville la moins chère, qu’elle occupait en 2009, à Karachi (Pakistan).
Début juin, une autre étude, réalisée par le cabinet de consultants britannique ECA, avait pour sa part désigné Tokyo comme la ville la plus chère du monde – un classement qui excluait Londres du top 50. (avec AFP)
bonjour,
je suis scandalisée de lire un tel article concernant la place qu’occupe le Gabon dans ce classemment, je pense que même si d’un point de vue économique ça nous est bénéfique il n’en n’est pas moins qu’à côté il manque pas mal d’infrastructures.