Les experts gabonais en pharmacie vont se réviser, à la faveur d’un atelier de validation qui s’est ouvert jeudi au Centre Hospitalier de Libreville en présence du secrétaire général du ministère de la Santé, des Affaires Sociales, de la Solidarité et de la Famille Mme Paulette Mounguengui, la liste nationale des médicaments et dispositifs médicaux.
Cet atelier est co-organisé le ministère de la Santé, des Affaires Sociales, de la Solidarité et de la Famille le, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS).
L’objectif de cet atelier est de s’accorder sur une liste nationale définitive des médicaments et des dispositifs médicaux essentiels révisée, les spécialistes de la santé, au cours de ce atelier, travaillerons deux jours durant, sur la validation et le renouvellement de la nouvelle liste qui prendra en compte les maladies qui réapparaissent, émergent et les préoccupations des prescripteurs et des populations.
Selon le représentant du ministre de la Santé (…), le Secrétaire général, Mme Paulette Mounguengui, la liste nationale des médicaments et dispositifs médicaux essentiels a été élaborée, conformément aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
‘’Sachant que la liste est révisée tous les trois ans, selon l’ordonnance n°001/95 du 14 janvier 1995, adopté par le gouvernement en 1995, portant orientation de la politique de la Santé en République Gabonaise, nous sommes réunis ce jour, afin de la renouveler. J’attends de vous de précieux échanges qui aboutiront à l’adoption d’une nouvelle liste, tout en considérant les pathologies récurrentes de notre pays’’, a indiqué le Secrétaire général.
La prescription des médicaments étant un problème de Santé Publique dans notre pays, les autorités qui les commandent et ceux qui déboursent de l’argent doivent s’accorder sur une liste standard acceptée par chaque partie afin d’harmoniser et de réduire les coûts. D’après le Directeur de la Santé, Dr Jean-Damascène Khouila, cette liste comporte deux sortes de médicaments, notamment les essentiels et les génériques.
‘’On dit d’un médicament qu’il est essentiel lorsqu’il est une spécialité propre à un laboratoire, et devient générique cinq à dix ans après, que le propriétaire de la marque ait récupéré le coût de la recherche, le médicament n’est plus une propriété privée et tombe dans le domaine public. Ainsi, ce produit, dont le prix de revient est moins cher, peut être reproduit par n’importe quel laboratoire’’, a expliqué le Dr Jean-Damascène Khouila.
Le Directeur de la Santé, a également précisé que, dans chaque pays, il y a des pathologies très fréquentes, tels que le paludisme, les diarrhées, les infections respiratoires aigus des enfants, qui emmènent à consommer chaque année certains médicaments, ajoutant, que désormais, l’Etat a le devoir de fixer la liste des produits que les structures sanitaires doivent disposer en permanence.
C’est dans ce sens que l’Etat doit réviser tous les trois ans, la liste des produits génériques (en priorité) et les essentiels par la suite. L’atelier qui a débuté hier dans la matinée, s’achèvera cet après-midi.