L’accès à Internet est devenu un casse-tête pour les élèves et les nombreux utilisateurs de Franceville, Moanda et du reste de la province du Haut-Ogooué (sud-est) depuis bientôt six mois, a constaté le correspondant de l’AGP.
La fermeture, en novembre 2009, de l’institut de formation aux nouvelles technologies (Ifatech) en est la principale raison, pense-t-on.
Cet institut qui administrait des cours d’informatique, de réseau et bien d’autres sur les nouvelles technologies abritait en son sein le plus important cyber café de la province du Haut-Ogooué.
Son débit de connexion qui était de 100 Mbits/s n’avait d’égal et permettait à la plupart des clients de disposer d’un cadre idéal de travail sans limites.
Une pression de l’Artel et de quelques concurrents serait à l’origine de cette déconvenue.
Artel aurait exigé au responsable de cet institut le paiement de 22 millions de CFA en raison de l’utilisation d’un VSAT qui lui permettait de prendre sa connexion depuis Huston aux Etats-Unis, contrairement à ses concurrents qui ont des fournisseurs nationaux.
Ces derniers (cyber cafés concurrents) fonctionnent en ce moment sans donner aux internautes la satisfaction voulue.
Dans certains cyber cafés, les clients se plaignent de passer entre 30 et 40 minutes pour accéder à leurs courriers électroniques (mails) et dans d’autres, la connexion s’interrompt seule dès que le soleil darde ses rayons jusqu’à plus de 30°.
Cela fait que, de temps à autre, les clients perdent leur travail ; reprennent intégralement leurs téléchargements, ainsi que d’autres travaux tels que les mises à jours des ordinateurs portables.
Au lycée Eugène Marcel Amogho, l’antenne parabolique qui permettait au pool numérique Georges Azzibrouk, dont l’inauguration est toujours attendue, a cédé à la pression des vents et se trouve aujourd’hui hors d’état d’usage.
A Moanda, on se plaint quelques fois de la lenteur dans les trois cyber cafés qui, tant bien que mal, permettent aux moandais d’être en contact instantané avec le monde.
Tous ces cyber cafés n’offrent pas plus de 11 Mbits/s de connexion, constate-t-on.
Cette situation fait heureusement le bonheur de la société de téléphonie mobile Zain Gabon qui, à travers ses clefs usb Internet offre une possibilité intéressante de connexion aux détenteurs d’ordinateurs portables.
Le débit varie entre 53,6 Kbits/s et 236,8 Kbits/s selon que la connexion est établie sur GPRS ou EDGE.
Cependant, on se plaint trop souvent du fait que cette solution est excessivement coûteuse.
On peut tout de même croiser les doigts et souhaiter que le projet d’installation de la fibre optique qui suit tranquillement son cour à Franceville aille jusqu’au bout pour que la co-organisation Gabon-Guinée Equatoriale de la CAN 2012 n’en souffre.