Le comité scientifique et technique de l’association africaine de l’eau (AAE) a entamé lundi au centre des métiers Jean Violas d’Owendo, une réflexion sur son plan d’actions pour la période 2010-2012.
Le Président directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), François Ombanda, a tenu, dès l’ouverture de travaux, qui doivent s’achever vendredi prochain, à remercier les conférenciers venus de plusieurs pays africains en vue d’engager une profonde réflexion sur le plan d’actions de l’AAE pour la période 2010-2012.
Pour sa part, le président de cette association qui recouvre les opérateurs d’eau en Afrique, Mamadou Dia, a exprimé la satisfaction de son association de se retrouver en terre gabonaise pour la réunion du Conseil scientifique et technique, qui sera suivie des assises du Comité de direction de l’AAE. Ces réunions, ajoutent les participants, sont d’autant plus importantes qu’elles sont les premières après la tenue de son 15ème congrès en mars dernier à Kampala (Ouganda).
Pour lui, il est tout heureux que les jalons de cette nouvelle ère très prometteuse soient posés à Libreville, parce que, a ajouté l’orateur, le Gabon est en effet, à travers la SEEG, l’un des membres les plus dynamiques de l’Association africaine de l’eau.
Le président de l’AAE a soutenu son propos en indiquant que la place occupée par le Gabon au sein de l’association est confortée par le fait que la SEEG est dirigée par François Ombanda, qui a présidé récemment aux destinées de l’Union africaine des distributeurs d’eau en tant que président.
Ce qui lui a valu une mention spéciale puisque sa contribution a été déterminante dans le long cheminement qui a permis à l’Union africaine des distributeurs d’eau créée en 1980 à Abidjan, sur les bords de la lagune Ebrié, de grandir et de devenir à, l’âge de la maturité, l’association africain de l’eau, a martelé M. Dia.
Depuis Kampala, a-t-il poursuivi, le train du progrès dans l’action est en marche. Et nous n’avons pas le droit de décevoir les attentes des générations actuelles et futures concernant les objectifs du millénaire pour le développement.
«A l’heure du bilan 2015, il faudra que nous ayons le sentiment d’avoir joué notre rôle dans le cadre de la lutte contre la pauvreté avec un meilleure accès des populations africaines à l’eau potable et à un assainissement de base », a affirmé M. Dia très prolixe.