Le Gabon lancera la semaine prochaine l’appel d’offres pour l’attribution de sa licence de téléphonie mobile de troisième génération (3G), a annoncé mercredi à Libreville la ministre gabonaise de la Communication, Laure Olga Gondjout.
« En principe, lundi (12 juillet), officiellement, les dossiers d’appels d’offres seront disponibles », a déclaré sur la chaîne de télévision publique RTG1 Mme Gondjout, qui a co-présidé avec son collègue chargé du Budget les travaux de la commission d’attribution de la licence de téléphonie 3G.
La durée du processus d’acquisition n’a pas été indiquée.
« Le gouvernement avait déjà, fin 2009, décidé du montant plancher que je n’indiquerai pas ici mais qui sera contenu dans le dossier d’appel d’offres. (…) En ce qui nous concerne, nous, nous souhaiterions qu’il y ait une médiatisation suffisamment large pour voir arriver ici, aux côtés des opérateurs actuels, d’autres opérateurs de réputation internationale pour recomposer le paysage actuel de notre téléphonie mobile », a ajouté la ministre.
Quatre opérateurs de téléphonie mobiles sont actuellement présents au Gabon: Zain (ex-Celtel, du groupe koweïtien Zain cédé à l’entreprise indienne Bharti Airtel), Libertis (de Gabon-Télécom, groupe Maroc-Télécom), Moov (d’Etisalat, Emirates Telecommunications) et Azur (groupe saoudien Bintel).
« Outre les nouveaux postulants, seuls seront éligibles au processus (…) les opérateurs du secteur s’étant acquittés de la totalité des droits de licence de la téléphonie cellulaire de deuxième génération (2G) au 31 décembre 2009 », a précisé le ministère de la Communication dans un communiqué transmis à l’AFP.
La 3G « rend disponible l’accès à la large bande avant la construction d’une infrastructure fixe idoine. (…) En attendant la construction du réseau large bande en fibre optique pour accéder au haut débit, la norme 3G va pallier l’insatisfaisante couverture du territoire national par l’Internet », a-t-il estimé le ministère.
Au Gabon, les usagers de téléphone mobile se plaignent souvent de perturbations alors que l’Internet, au débit variable, souffre de récurrentes coupures de connexion chez la plupart des fournisseurs d’accès.