Le procès des officiers gabonais dit ‘’ affaire Ntumpa’’, accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat est, au grand étonnement des familles des accusés réunies en collectif, est temporairement suspendu, en raison de la sortie du territoire national de personnes constituant l’accusation, une attitude jugée surprenante par les familles des accusés, pour qui, cette sortie du territoire des personnes concernées par une affaire aussi grave, cache bien de choses.
Des familles des accusés qui restent médusées devant l’indifférence de la justice face à ces sorties, mieux, face à la curieuse ignorance du juge de cette cour, de signer un mandat d’amener pour permettre je cite ‘’à ces indélicats’’ de regagner le bercail. Des agissements qui, selon les familles des accusés, confortent leurs soupçons du complot ourdi dont sont victimes les leurs, le général Ntumpa Lebani, et les lieutenants Emile Akandas Arenot et Cédric Boukoumbi, accusés selon les informations recueillies par leurs familles, de tentative de putsch contre l’actuel chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, alors qu’au moment des arrestations des ces officiers de la garde république, Ali Bongo Ondimba n’était que simple candidat à la magistrature suprême, dans la cadre d’une élection présidentielle anticipée, à la suite de l’annonce du décès du président Omar Bongo Ondimba. Certaines indiscrétions affirment que le général Ntumpa, paiement son audace, d’avoir officiellement émis quelques doutes, quant à la capacité d’Ali Bongo de pouvoir succéder à ‘’papa’’ en cas d’élection transparente. Une liberté de ton, qui aurait du coup placée le général Ntumpa sur la liste rouge, celles des indésirables, soupçonnés de collusion avec ‘’l’ennemi’’.
Outre la dénonciation ‘’d’un tissu de mensonges cousus avec du fil blanc’’, les familles des ‘’victimes’’, tout en insistant sur l’innocence de leurs pères, fils et oncles, invitent les autorités judiciaires à lire le droit, en les libérer après déjà 11 mois de détention jugés arbitraires, à défaut, à apporter des preuves suffisantes contre les leurs, et de les condamner si les accusations proclamées arrivaient à être fournies par l’accusation, toute chose que dit douter fort, le collectif des familles des accusés, qui déclare devoir saisir la cour constitutionnelle, aux fins de constater la violation flagrante de la constitution, dans le non respect du principe d’indépendance de la justice face au pouvoir exécutif, évoquant le juridiction exceptionnelle qu’est la cour de sûreté de l’Etat, qui est placée sous la dépendance directe et exclusive du pouvoir exécutive, en l’occurrence, du président Ali Bongo Ondimba, d’où le constat selon ce collectif des familles, de l’absence d’indépendance du juge de cette cour de sûreté de l’Etat.