Dans le cadre du lancement du programme d’Identification du champ des entreprises et des industries culturelles (ICIC) en Afrique centrale, une mission de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) s’est entretenue le 13 juillet à Libreville avec des membres du Conseil nationale de la communication (CNC).
Une délégation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a été reçue le 13 juillet à Libreville par plusieurs membres de Conseil nationale de la communication (CNC). Cette séance de travail s’inscrivait dans le cadre du lancement du programme d’identification du champ des entreprises et des industries culturelles (ICIC) au Gabon.
«Nous exécutons une mission d’information, de constat et de sensibilisation dans le cadre d’un chantier que nous entreprenons en Afrique centrale, pour identifier le potentiel des industries et des entreprises culturelles de trois pays de l’Afrique centrale dont le Gabon, le Cameroun et le Congo. Nous effectuons une mission préparatoire de ce chantier et à cette occasion, nous contactons certain nombre de personnalités et de groupements professionnels du monde de la culture dans la perspective de ce chantier», a expliqué le chef de la délégation de l’OIF, Rémi Sagna.
L’OIF espère à cet effet «une collaboration franche et une implication totale des membres du CNC et des autorités du pays pour la réussite dudit programme». «Nous vous rassurons de notre collaboration et nous allons mettre à votre disposition toutes les informations nécessaires dans la réalisation de cette œuvre», a répondu le conseiller membre de CNC, Faustin Onanga.
«Nous estimons que le secteur de la communication est important dans champ culturel, car servant de relais pour la recherche des contacts avec les regroupements professionnels des journalistes culturels, des regroupements professionnels de la communication pour accompagner ce travail d’investigation que nous entreprenons et dont nous espérons que les résultats pourront être disponibles le plus tôt possible, dans la perspective d’accompagner nos Etats, en vue de la définition de politique culturelle et de décisions susceptibles de développer le champ culturel, dans sa dimension économique», a indiqué Faustin Onanga.
Selon ce dernier, ce chantier permettra de constituer une base d’informations fiables et complètes sur l’importance et le potentiel des industries culturelles des trois pays de l’Afrique central choisis sur laquelle, pourront s’appuyer les décideurs politiques et les organisations professionnelles. « Car, au-delà de la valorisation de la culture, l’on doit montrer que la culture créée des emplois, génère des ressources et que de ce point de vu, la culture participe au développement économique et social de nos pays», a conclu Faustin Onanga.