Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, est présent, ce mercredi 14 juillet, parmi la douzaine de chefs d’Etat africains invités par leur homologue français, Nicolas Sarkozy, à la tribune officielle, pour le défilé du 14 juillet, fête nationale française, selon l’Elysée.
A cette occasion des militaires venus de treize pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Mali, Mauritanie, Madagascar, Niger, Sénégal, Tchad, Togo) ont remonté le boulevard Des Champs Elysées, une première, pour ainsi marquer le cinquantenaire des indépendances des ex-colonies africaines acquises en 1960.
Absence des présidents Ivoirien, Laurent Gbagbo, qui a décliné l’offre, et Malgache Andry Rajoelina, frappé de sanctions mais dont les éléments vont bel et bien défiler.
Chaque pays sera représenté par trente-huit (38) soldats et deux anciens combattants – qui, eux, seront admis à la tribune officielle aux côtés des chefs d’État.
Déjà, mardi, les dirigeants africains ont été l’hôte à déjeuner du président Sarkozy qui en a profité pour annoncer l’alignement des pensions de retraite des anciens combattants des anciennes colonies résidant à l’étranger sur celles de leurs homologues français.
La décision d’aligner les pensions des anciens combattants était attendue depuis des décennies par les Africains concernés.
Une mesure très attendue, en effet, depuis que le Conseil constitutionnel français avait censuré les dispositions législatives qui réservaient un sort différent aux résidents à l’étranger, selon qu’ils soient français ou étrangers.
Le Conseil avait fixé au 1er janvier 2011 la date d’abrogation des articles de loi qui étaient attaqués par les africains notamment.
La décision doit bénéficier à environ 30. 000 personnes, d’après le secrétariat d’État français aux Anciens Combattants.