La direction générale des douanes a présenté le 14 juillet à Libreville, son nouveau projet de réformes visant notamment à moderniser ses structures et à réduire les délais de ses procédures administratives.
Réunie le 14 juillet à Libreville devant les opérateurs économiques, l’administration des Douanes gabonaises a présenté son plan de réformes qui vise à réduire les pesanteurs liées à ses procédures administratives, afin de répondre favorablement aux attentes des entreprises.
La nouvelle vision implique la gestion du commerce international avec trois grandes missions : la sécurisation et la pérennisation des recettes, la mise en place des éléments de facilitation du commerce international et le développement des mesures nécessaires à la lutte contre la fraude, la contrebande et les trafics illicites.
«Nous sommes conscients du caractère impératif de ces enjeux, l’administration des douanes gabonaises a, dans le cadre d’une réflexion globale, posé les bases d’une modernisation de ses structures et de ses procédures. Notre objectif principal est d’arriver à une simplification des procédures, notamment une réduction des délais de dédouanement qui pourrait être ramené d’une semaine à 48 heures», a expliqué le directeur général des Douanes, Fridolin Onguinda.
Ce nouveau modèle d’administration nécessite la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes au sein de son organisation. Elle va reposer sur 12 piliers parmi lesquels : le renforcement des capacités informatiques, la rationalisation des procédures douanières, le renforcement de la gestion administrative des exonérations ou encore le renforcement de la surveillance douanière.
La réduction des délais de procédures administratives au sein de la douane gabonaise devrait accroître l’offre de la douane aux entreprises, en développant avec celles-ci un cadre permanent de concertation. «En pratique, il s’agit de poser les bases d’un partenariat public – privé fécond et mutuellement avantageux dans la mise en œuvre de procédures simplifiées de dédouanement et de régimes douaniers adaptés à leurs activités», a indiqué Fridolin Onguinda.
En gros cette reforme va consister en la réduction les délais de dédouanement, la suppression des formalités et des étapes jugées inutiles, la mise en place d’une procédure de dédouanement à domicile, la simplification des procédures d’octroi des décisions des régimes économiques et privilégiés et la création de la mission Grande entreprise qui sera dédié à près de 100 entreprises qui réalisent 80% des recettes douaniers. Tous ces projets de réformes devraient faire l’objet d’une réflexion globale avec toutes les administrations concernées et les opérateurs économiques, lors d’un colloque prévu les 11 et 12 octobre prochain à Libreville.