Dans sa volonté de concrétiser le projet de société du Président de la République ‘‘ l’Avenir en confiance’’, en matière de logements à travers les activités menées par son département ministériel, le ministre de l’Habitat, du Logement et de l’Urbanisme, Pacôme-Rufin Ondzounga, a récemment déclaré, à la presse nationale et internationale, que l’«L’Etat d’avancement des projets actuels se situent autour de 30 à 40% de la première phase », a constaté un journaliste de GABONEWS.
D’emblée, le ministre Pacôme Rufin Ondzounga, a rappelé qu’il y a des travaux effectués en amont pour la construction de 5000 logements. Des travaux, a-t-il indiqué, qui concernent le lotissement, la viabilisation et l’aménagement des terrains.
Le ministre a également précisé que la volonté du gouvernement à concrétiser les instructions du Président de la République est « inébranlable », mais il a ajouté que « toutefois, le préalable à la réalisation du programme de construction de logements est la viabilisation d’un nombre important de parcelles ».
L’offre en terrain étant insignifiante par rapport à la demande, il a indiqué qu’il faut au moins un équivalent de 5000 terrains pour construire ces logements.
Dévoilant la priorité pour cette année, il a souligné que l’accent, pour 2010, sera mis sur l’aménagement foncier. Le ministre promet d’aménager 4120 parcelles dans quatre villes différentes dont Libreville, 2700; Franceville, 497; Oyem, 481 et Tchibanga, 424.
Le ministre Ondzounga a par ailleurs rassuré que l’objectif de 5000 logements sera atteint en 2011, année choisie pour lancer les travaux d’études de lotissement en vue de la production de parcelles dont l’appel d’offre aurait été déjà lancé pour les villes d’Owendo, Port – Gentil, Lambaréné, Mouila, Koula-Moutou et Makokou.
« Le programme de viabilisation et de construction ne concernera pas seulement les capitales provinciales. Le plan quinquennal que nous avons élaboré permettra d’atteindre les capitales départementales dès 2012 », a –t-il rassuré.
Pour réussir ce défi, le budget du ministère de l’Habitat, au titre de l’exercice 2010, a triplé. 40 milliards au total ont été affectés à l’investissement qui, a-t-il indiqué devra s’opérer avec des investisseurs privés nationaux et internationaux.
Pour M. Ondzounga, la concrétisation du programme de l’« Emergence » passe par une vigoureuse réforme structurelle et réglementaire en vue d’améliorer l’organisation administrative et la réglementation des activités liées à l’aménagement urbain et à la construction.
De même, il a conclu en reconnaissant que: « La phase de lancement du programme politique de l’Emergence en matière d’habitat et d’urbanisme sera lourde et prendra un temps, car il faut faire bouger les comportements et les procédures ».