Un plat maléfique abandonné dans un carrefour de Franceville, non loin du lycée Eugène Marcel Amogho a été découvert récemment par un groupe de personnes se rendant à un culte religieux, rapporte vendredi le correspondant de l’AGP.
Le fameux plat servi dans une petite terrine, sur un morceau de drap blanc, copieusement enduit d’huile de palme crue était composé d’un poulet égorgé, à peine déplumé, débarrassé d’une partie de sa carcasse et bien assaisonné avec des feuilles bizarres.
Tout à coté, deux œufs de pigeons ou d’un autre oiseau, du piment, un doigt de banane verte et d’autres condiments étaient soigneusement disposés dans la pense et autour de l’oiseau de la basse cour.
A force de scruter le contenu du fameux plat qui, le matin ne ressemblait qu’à des ustensiles abandonnés parce que le couvercle ne laissait rien transparaître, on y a aperçu des aiguilles incrustées dans des mixtures qu’on a pu identifier.
Chaque témoin de la fameuse scène a eu le droit à sa version : sorcellerie ; magie noire ; fusil nocturne ; sacrifice, etc.
Qu’elle que soit la dénomination retenue, c’est un acte odieux que les forces de l’ordre doivent réprimander, car il contribue au trouble à l’ordre public.
Ce matin-là, les habitant du quartier riverain n’ont pu traverser le carrefour que grâce à l’intervention d’un pasteur et de ses ouailles, appelés en appoint pour conjurer le fétiche.
D’après plusieurs spiritualistes, phyto et tradi-thérapeutes, cette terrine contenait un dangereux fétiche préparé par un sorcier maléfique et qu’aurait déposé là une personne qui l’aurait consulté dans l’optique de faire du tort à autrui.
Il y a quelques années et ce pendant longtemps, entre fin décembre et début janvier, on pouvait rencontrer ce genre de plats dans des corbeilles au beau milieu de l’un des carrefours de Moanda, non loin de gendarmerie.
Avant mi-janvier suivant, un accident mortel était toujours enregistré à l’endroit, au point de contraindre les moandais à le baptiser carrefour de la mort et ce, jusqu’à un passé récent.
De gros efforts sont déployés par ces derniers pour tenter de rendre à ce carrefour ses appellations premières : ’’carrefour de l’hôpital général’’, ’’carrefour Fina’’ ou encore ’’carrefour de l’hôpital général’’ en ce qu’il constitue l’intersection entre tous les points cités.