L’universitaire marocain, Tlaty Tarik, par ailleurs président du Centre marocain des études et de recherches stratégiques, a exposé jeudi à Libreville, la vision du Maroc pour la gestion de sa partie saharienne.
Selon docteur Tarik, qui a animé une conférence débat su le thème : « La gouvernance territoriale : le projet d’autonomie pour le Sahara Marocain », a indiqué que se projet offre une plus large autonomie de gestion de cette région par les populations locales.
De son côté, la présidente de séance, Amina Farhane, par ailleurs dirigeante du Forum des marocain du Gabon, a planté le décor afin de situer l’auditoire sur la problématique de ce territoire dont selon elle a toujours été et fait partie de l’intégrité territoriale du royaume chérifien.
Un auditoire relevé et constitué d’hommes politiques aussi bien marocain que gabonais, notamment du premier vice-président du Sénat, Léonard Andjembé, par ailleurs universitaire, de l’ambassadeur du royaume du Maroc et des membres de la société civile dont l’universitaire, Louis Marc Ropivia, président du CERGEP, mais aussi des ressortissants marocain établis au Gabon.
« Le problème artificiel autour de ses provinces du sud à savoir le Sahara Marocain, constitue la cause national numéro un pour le Maroc et pour tous les citoyens marocains où qu’ils se trouvent. Oui ! C’est l’avancement et le développement du nouveau Maroc de Tanger à Lagouira », a lancé Mme Farhane.
Elle a expliqué depuis l’avènement au trône de sa Majesté le roi Mohammed VI, des efforts sont déployés pour une solution définitive au problème artificiel autour du Sahara marocain soit trouvée.
Dans cette quête, naquit l’initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie du Sahara, a-t-elle indiqué, ajoutant cette initiative n’a cessé de susciter des réactions positives à travers le monde.
Un projet désormais appuyé par l’ONU qui a toujours multiplié les négociations entre le Maroc et le front Polisario, soutenu par l’Algérie depuis l’éclatement du conflit en 1975.
Pour sa part, le président du Sénat gabonais, Léonard Andjembé a réitéré position du Gabon sur cette question du Sahara occidental, en rappelant que son pays au plus haut niveau avait pris part à la marche verte organisée en 1975 par feu le roi Hassan II sur cette partie de son royaume.
Le vice-président du Sénat en bonne universitaire a suivi avec une attention soutenue l’exposé de son collègue marocain sur la proposition marocaine sur l’autonomie de gestion des provinces sud du Maroc, le Sahara marocain.
Sur la même lancée, le professeur Louis Marc Ropivia affirmé, le soutien sans réserve des intellectuels gabonais et partant de la société civile à cette nouvelle initiative des autorités de Rabat pour la résolution de cette question du Sahara occidental.
Il a d’ailleurs révélé à l’assistance qu’il a été en compagnie d’un autre universitaires gabonais invité à la 4ème commission des 63ème et 64ème assemblées générales de l’ONU pour soutenir en qualité de pétitionnaire la position marocaine de large autonomie de sa région saharienne.
Un projet de large d’autonomie fortement argumenté par le professeur Farik, en faisant un rappel historique des démarches déjà menées par l’Onu et les protagonistes en vue du règlement du problème.
Le conférencier a, avec force et détail, exposée l’approche d’une gestion autonome par les populations locales des affaires aussi bien politiques que économiques au sein du royaume.
Par ailleurs, M. Tarik a fustigé le fait que les ressortissants sahraouis réfugiés dans les camps de Tindouf au sud-est de l’Algérie ne peuvent pas être qualifié de réfugiés au sens de la convention de Genève, parce que a-t-il déclaré un réfugiés est une personne se trouvant dans un territoire démilitarisé, or pour ce cas de Tindouf, ils sont en zone militarisée du front Polisario.
L’universitaire a également affirmé que le Maroc n’était pas opposé au référendum d’autodétermination, mais refusait plutôt certaines modalités de son application.
Pour conclure, il a indiqué que la pacification de ces provinces du sud marocain, est une question d’intérêts pour les pays de la bande saharienne, soumis depuis ces dernières années à des exactions en tout genre, notamment les attaques terroristes perpétrées par Al-Qaïda au Maghreb arabe, l’immigration clandestine et les trafics de drogue.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara Occidental depuis le départ de l’Espagne en 1975, est revendiqué par le Maroc et le front Polisario soutenu par l’Algérie.