Le président gabonais, Ali Bongo, est arrivé le 25 juillet à Kampala, en Ouganda, pour l’ouverture du 15e Sommet de l’Union africaine (UA) qui réunira jusqu’au 27 juillet prochain 35 dirigeants africains pour plancher sur les questions de sécurité, avec en filigrane l’attentat terroriste du 11 juillet dans la capitale ougandaise qui a provoqué 76 morts.
Le 15e Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) s’est ouvert le 25 juillet à Kampala, la capitale ougandaise, en présence de 35 dirigeants africains, notamment le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo.
Un conclave qui s’ouvre funestement quelques jours après le violent attentat terroriste qui a coûté le 11 juillet dernier la vie à 76 civils à Kampala. Un attentat revendiqué par un mouvement islamiste qui a poussé le président ougandais, Yoweri Museveni, à lancé un virulent appel pour chasser d’Afrique les terroristes.
Les dirigeants africains réunis à Kampala ont d’ores et déjà abordé le renforcement de leur force de paix en Somalie (Amisom) en réaction à ces attentats qui visaient l’Ouganda, principal contributeur de cette force d’un peu plus de 6 000 soldats.
Ce nouvel effort devrait permettre de déployer au total 8 000 casques blancs de l’UA dans la capitale somalienne, Mogadiscio. De sources diplomatiques, le Nigeria pourrait également participer à cette opération.
Ce sommet doit également permettre aux chefs d’Etats africains de plancher sur la modification du mandat de la force africaine en Somalie, que Kampala juge trop restrictif et pas assez offensif contre les shebabs liés à Al- Qaïda.