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Gabon : Cohabitation !

Véritable sésame pour les politiciens en rupture de bans, ce mot «Cohabitation» est à la mode, surtout du côté de nos compatriotes qui se disent aujourd’hui dans l’opposition. Comme ils n’ont jamais gouverné, il faut bien, après l’échec subi à la dernière présidentielle anticipée, trouver un artifice pour diriger les affaires publiques du pays, tout en détenant et en exerçant le pouvoir politique.

Comme si, être Premier ministre, ministre d’Etat ou ministre n’étaient nullement des fonctions qui prédisposaient à exercer le pouvoir politique et à diriger les affaires publiques. Alors on pense aux élections législatives de 2011 qu’ils croient pouvoir gagner aisément. Ils semblent oublier que le Parlement gabonais est bicaméral et que la logique voudrait que les deux chambres du Parlement participent à l’exercice du pouvoir. C’est une disposition constitutionnelle qui dispose que le camp qui détient la majorité à l’Assemblée nationale gouverne. Bien évidemment sous l’autorité du chef de l’Etat. Une telle disposition est tout naturellement incomplète, parce qu’elle ne prend nullement en compte l’existence de la Chambre haute.

La Cour constitutionnelle devrait revoir les dispositions de cette loi afin que le bon sens soit rétabli. Sinon, à quoi servirait alors le Sénat ? Nous ne sommes pas en France et les réalités ne sont pas les mêmes. Notre Loi fondamentale doit tenir compte de notre mode de vie. Heureusement que le mot «cohabitation» n’apparaît nulle part dans la Constitution gabonaise. Au fait, que signifie ce mot.

Le dictionnaire « Le Petit Robert » que nous avons consulté ; prudence oblige, nous apprend : « Cohabiter : vivre ensemble. En France, coexistence du Président de la République et d’un gouvernement de tendances politiques opposées ». Cela suppose que si par miracle l’opposition gagnait les élections législatives, elle formerait un gouvernement pour exécuter une politique qui ne serait pas celle du Président de la République. Ce gouvernement une fois composé comportera des ministres du Président de la République, et qui occuperont des postes de souveraineté, comme les ministères de l’Intérieur, la Défense nationale, les Affaires étrangères, la Communication et la Justice. Et c’est le Président qui choisirait le Premier ministre dans les rangs de cette majorité parlementaire. Une véritable pagaille politique.

Non. Le peuple gabonais n’est pas dupe et saura, le moment venu, rebondir. Le Président Ali Bongo Ondimba a été brillamment élu pour sept ans renouvelables. Il a donc besoin du soutien du Parlement bicaméral pour réaliser le, projet de société qu’il a présenté au peuple gabonais. Mais pour bien faire, il faudrait donc revoir certaines dispositions de la Loi fondamentale pour être en harmonie avec celle-ci.

Exprimez-vous!

  1. et que dire de vous les gens de presse qui passez toutes vos journées à faire dans l’intox au lieu d’informer et d’enqueter sur les activités du gouvernement ainsi que la capacité de ces derniers à mener notre pays vers des lendemains meilleurs.apparement vous exceller en amateurisme et intoxication de l’information.le gabonais s’en fout de qui compose l’opposition ou de qui maintien le pouvoir en place.Nous voulons le changement et jusqu’a present nous sommes toujours sur notre faim.Quand je lis les medias d’etats gabonais qui pensent plus à crititquer l’opposition que le gouvernement je me dis que nous n’avons pas encore atteint le fond

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