Des agents de la Caisse-café-cacao de la province du Haut-Ogooué (sud-est) ont sillonné pendant quelques semaines les départements de la région en vue d’acheter aux villageois et autres planteurs leur récolte, rapporte mardi le correspondant de l’AGP.
Dans ce cadre, plusieurs villages de l’axe Franceville-Boumango (Sud) ; ceux de l’axe Franceville-Bongoville (Est) et des axes Moanda-Bakoumba (Sud-ouest) puis Moanda-Mounana (Nord-ouest de Franceville) ont reçu les agents.
Jusque là, les exploitants ne détiennent que quelques hectares de caféiers mal entretenus. Ce qui explique que la CAISTAB n’ait pas encore récolté grand-chose tel qu’ils l’auraient souhaité.
Néanmoins, cette campagne donne à chaque planteur l’occasion de percevoir l’équivalent de sa récolte.
A 450 FCFA le kilogramme au lieu de 400 FCFA il y a quelques mois, les plus productifs sont surs de toucher des centaines de mille, à l’instar de quelques planteurs aux environs de Boumango et de Ngouoni.
La campagne d’achat que mène la CAISTAB est une aubaine pour les planteurs qui voient la totalité de leur récolte achetée.
« C’est pour cette raison que nous encourageons tous les jeunes désoeuvrés à s’investir dans cette activité. Nous donnons une assistance technique et matérielle à toutes les bonnes volontés », a indiqué Parfait Bitéghé, responsable provincial de la Caisse de stabilisation et des péréquations.
En réalité la CAISTAB s’est inscrite dans une politique de lutte contre la pauvreté, en appoint au gouvernement qui, depuis quelques années l’a inscrite dans ses priorités.
« Il s’agit pour nous de donner la possibilité à chaque Gabonaise et chaque Gabonais de faire un retour gagnant à la terre. Nous garantissons à chaque planteur qui se signalera que son produit, café ou cacao sera racheté totalement et il nous revient d’en faire ce qu’il faut », a expliqué M. Bitéghé.
La campagne se poursuivra jusqu’à ce que toute la province soit visitée, précise-t-on.
Aussi, les responsables de la CAISTAB, préoccupés par le souci de faire du Gabon un pays producteur de café et de cacao à l’échelle des grandes nations en la matière et profitant du fait que son produit soit parmi les plus prisé au monde veut faire profiter tous les Gabonais en les invitant à s’investir dans la culture de ceux-ci sans toutefois se départir de leur première activité lucrative.