Les responsables des FER sont assurés mercredi, au cours de la réunion l’association des Fonds d’entretien routier africains (AFERA), que les programmes d’entretien des réseaux routiers existants s’exécutent dans le respect des règles de l’art et de l’orthodoxie financière.
Les travaux de la réunion de l’association des Fonds d’entretien routier africains (Afera) se sont ouverts, hier, en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Françoise Assengone Obame.
En ouvrant les travaux, le président du conseil d’administration du Fer 2, Raphaël Mamiaka, a exhorté les participants à ces assises d’apporter sa juste contribution afin que les membres de l’association au sein des groupes focaux parlent d’une même voie.
Selon lui, la notion de point focal s’inscrit parfaitement dans la mise en œuvre de certains des objectifs statutaires de l’Afera, notamment la promotion d’une gestion efficace des FER et l’échange d’informations et d’expériences en vue de partager les meilleures méthodes de collecte des ressources et de financement des travaux d’entretien routier d’Afrique.
M. Mamiaka a rappelé que plusieurs Fonds sont aujourd’hui confrontés à la difficulté majeure de jouir d’une vraie autonomie dans les mécanismes de collecte de leurs ressources. Aussi, s’est-il interrogépour savoir si les ressources doivent encore transiter par le Trésor public ou autre organe public, car ce mécanisme ne garantit ni leur croissance, ni leur pérennité. “Nous sommes des acteurs-clés d’un secteur qui est prioritaire pour nos économies. Aujourd’hui, le rôle du secteur routier dans la lutte contre la pauvreté en Afrique est reconnu par tous’’, a souligné M. Mamiaka.
En effet, a-t-il poursuivi, les infrastructures routières d’un bon niveau de service sont vitales pour le développement socio-économique de nos pays pour l’intégration des Etats africains et plus particulièrement pour la sous région dont le retard est criard. “Les infrastructures jouent un rôle de premier plan dans les échanges de tous ordres, la circulation des personnes et des biens par exemple”, a indiqué M. Mamiaka.
Pour lui, les responsables des FER devraient jouer un rôle efficace en s’assurant que les programmes d’entretien de nos réseaux routiers existants s’exécutent dans la double exigence du respect des règles de l’art et de l’orthodoxie financière, bonne gouvernance oblige. “L’autonomie dans la collecte de nos ressources consacrées à l’entretien routier et leur gestion saine et rigoureuse doit constituer, pour les responsables des FER que nous sommes, un véritable leitmotiv, une raison d’espérer’’, a-t-il conclu.
Auparavant, le directeur général du FER2, Landry Patrick Oyaya, dans son mot de bienvenue, est revenu sur les motivations de la réunion de Libreville. Pour lui, c’est au cours de l’Assemblée générale de l’Association tenue à Accra en 2006 que le principe de mise en place des points focaux Afera dans la sous région avait été adopté par les membres.
Selon M. Oyaya, les groupes focaux sont des espaces d’échanges en matière de bonnes pratiques dans la collecte et la gestion des fonds mis à disposition des fonds d’entretien routier. C’est ces raisons, a-t-il dit, qu’il faut pour favoriser le dynamisme des groupes focaux afin que les uns et les autres trouvent au niveau interne les voies et moyens pour garantir des ressources nécessaires qui permettent l’entretien durable des routes dans notre sous région. “Il est, en effet, essentiel d’entretenir notre réseau routier si nous voulons faire des progrès dans le développement socioéconomique de notre sous région et, partant, assurer une véritable intégration’’, a-t-il invité. Avant de conclure : “conscients des challenges que nous devons relever, j’ose espérer que ces trois jours de travaux nous permettront d’échanger et de formuler des recommandations en phase avec les critères de performance prônés par l’Afera, notamment dans le progrès des FER de la sous région vers de véritable FER de deuxième génération’’.