Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, Maxime Ngozo Issondou a exprimé mercredi la ferme volonté du Gouvernement d’avoir un dialogue social permanent sans exclusive avec les partenaires sociaux du ministère , qui a reçu les responsables des Centrales syndicales.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance sociale, Maxime Ngozo Issondou, a reçu hier à son cabinet, les responsables de 13 Centrales syndicales. Ces derniers, la veille, au cours d’un point de presse, avaient brandi la menace d’observer un mouvement d’humeur illimité dès le début de la semaine prochaine.
‘’Notre rencontre de ce jour, (Nlr. hier), traduit manifestement la foi totale du Gouvernement aux vertus de la concertation, du dialogue et du consensus. Aussi, est-il déterminé à poursuivre avec vous un dialogue social permanent sans exclusive’’, a, d’un ton apaisé, déclaré M. Ngozo Issondou.
Il a informé, par la suite, les leaders des Centrales syndicales de la disponibilité du Premier ministre de les recevoir dès son retour de Chine. ‘’M. Biyoghe Mba recevra les organisations syndicales des travailleurs le 4 août 2010 à 8h30mn, avant la tenue du Conseil Interministériel dont l’ordre du jour sera précisément consacré, entre autres, à l’examen des observations formulées par les Centrales syndicales sur les propositions préliminaires relatives à la réduction du prix du gaz, de l’électricité, de l’eau et du ciment’’, a-t-il rassuré.
Le ministre du Travail (…) a, de ce fait, précisé que tous les projets de texte préparés par le Gouvernement ne seront, comme l’a décidé le Premier ministre, transmis au Conseil d’Etat qu’à l’issue des reformulations attendues des partenaires sociaux. Répondant à leur interlocuteur, les responsables des Centrales syndicales se sont dits unanimement satisfaits de la diligence avec laquelle le Gouvernement a réagi après la publication de leur déclaration par voix de presse.
‘’Considérez-nous comme des partenaires et non comme des ennemis. Cela permettra à nous tous de mieux faire avancer les choses pour le bien du pays’’, ont-ils indiqué. Comprenant le souci du Gouvernement de négocier avec eux dans un climat de sérénité pour aboutir à des solutions pérennes à leurs principales revendications, les responsables des centrales syndicales ont accordé à ce dernier un moment de répit jusqu’à leur prochaine rencontre avec le Premier Ministre le 4 août 2010.
La menace des centrales syndicales d’entrer en grève dès le début de la semaine résulterait principalement du refus du gouvernement de mettre en pratique des engagements issus de la première phase de négociation tenue du 5 au 12 mai dernier.
Les partenaires sociaux ont estimé que sur 22 points de revendications contenus dans leur cahier de charges, le gouvernement n’aurait pris l’engagement que de s’occuper immédiatement des préalables relatifs à plusieurs textes pris en application du Code du travail qui obligent l’Etat à respecter l’échéancier établi avec la Caisse nationale de garantie sociale (CNSS) aux fins de rembourser la dette des établissements publics et des collectivités locales au profit des travailleurs.
Autres reproches formulées par les centrales syndicales, le paiement partiel des bons de caisse du mois de mai aux enseignants, la réduction du prix du gaz, du ciment, de l’eau et de l’électricité (…).