La prison centrale de Libreville vient de se doter de 600 nouveaux matelas. Cette initiative du commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le général Edwige Nkeze, vise à améliorer les conditions de détention des prisonniers, plusieurs fois décriées par la société civile.
Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des détenus, le commandant en chef de la sécurité pénitentiaire, le général Edwige Nkeze, a approvisionné la prison centrale de Libreville de 600 nouveaux matelas.
«Après la mise en service du centre de santé, des parloirs, de l’alimentation en eau et en électricité, vous recevez de nouveaux de matelas. Toutes ces actions, faut-il le rappeler entrent dans le cadre modernisation et de l’humanisation des prisons (…) pour mettre à exécution la politique gouvernementale visant à améliorer les conditions de détention dans nos milieux carcéraux», a indiqué le général Nkeze.
«Au-delà des efforts consentis par l’Etat dans ce sens, beaucoup reste à faire. Car le chantier est bien loin d’être achevé tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays», a-t-elle poursuivi, soulignant qu’une commission de travail et d’étude a été mise en place pour examiner les dossiers des détenus préventifs, qui attendent leur jugement depuis plusieurs années.
Lors de sa visite dans cette structure en juillet, le ministre de la Justice, Anicette Nanda Oviga, avait annoncé la construction d’une prison à Nkoltang. «Le pénitencier de nouvelle génération aura des modalités telles que les bureaux, les logements, terrains de sport, centre d’apprentissage professionnel, etc. Je sais qu’en ce moment vous êtes à l’étroit, et que les conditions de travail ne sont pas idoines. Toutefois, nous faisons notre possible pour les améliorer», avait-elle promis. Les conditions de détention avaient été indexées en 2008 à la suite de la mutinerie à la prison centrale de Libreville.