L’Association des personnes handicapées (OPH) a lancé le 10 août à Libreville une caravane de prévention contre la polio dans les différents sites de Protection maternelle et infantile (PMI). Cette initiative vise à sensibiliser les familles sur les risques de non vaccination des enfants.
Dans le cadre de la campagne de sensibilisation des familles sur la prévention de leurs enfants contre la polio, l’Association des personnes handicapées (OPH) a initié le 10 août à Libreville une caravane de prévention contre cette maladie.
«La croisade que nous menons contre toute forme de résistance ou de négligence par rapport à ce service gratuit jusqu’à l’âge de 11 mois, s’explique par la gravité de ses potentielles conséquences sur la santé et le devenir des enfants. Certaines maladies de l’enfance sont de grandes pourvoyeuses de handicaps physique et /ou mental irréversibles et pénalisantes», a expliqué le responsable de la Protection maternelle et infantile (PMI) de Nkembo, le docteur Barry.
«Nous appelons à la responsabilité de chaque personne vivant avec une infirmité motrice, pour qu’elle agisse dans la valorisation du culte de la vaccination ainsi que du respect des rappels. Se faire vacciner est une protection pour soi et pour les autres», a déclaré le président de l’OPH, Jean Stanislas Ellang.
Toutefois, le responsable de la PMI de Nkembo a déploré «qu’il existe des enfants qui sont mal vaccinés ou qui n’ont jamais reçu une dose de vaccin. Ces derniers sont souvent victimes des maladies comme la poliomyélite avec ses conséquences néfastes au sein de la société moderne dans laquelle nous vivons».
La poliomyélite est une maladie aiguë, dont la porte d’invasion est la voie digestive. Le virus se fixe sur le tissu nerveux et les premières lésions siègent au niveau des neurones. Tout débute par une fièvre à 39° avec un syndrome méningé, des douleurs musculaires, un mal de gorge, des sueurs et une diarrhée. En 2-3 jours s’installent des paralysies surtout aux membres inférieurs. L’atteinte des muscles respiratoires n’est pas rare et redoutable. Dans la sous-région, près de 1,7 million d’enfants ne sont pas encore vaccinés contre ce virus.
