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Gabon : Déclaration de l’Union Nationale

Déclaration de l’Union Nationale

Libreville, le 13 Août 2010

Un officier général des forces de sécurité et de défense risque d’être présenté dans les tout prochains jours devant la Cour de sûreté de l’Etat pour répondre des accusions qui sont retenues contre lui. Il s’agit du général NTUMPA LEBANI, ancien Secrétaire général du Conseil national de sécurité, incarcéré depuis plus de 9 mois à la prison centrale de Libreville, malgré les nombreuses démarches entreprises par sa famille.

Lors de son arrestation, il n’a opposé aucune résistance. Il n’en a pas moins été envoyé dans les geôles et y est maintenu depuis lors.

Comment expliquer la détention d’un haut responsable militaire, sans accusation officiellement annoncée ?

Les principales charges ne reposeraient-elles pas sur une accusation fréquemment utilisée dans ce type d’affaire: la conspiration ? Dans le cadre d’une conspiration, point n’est besoin que le délit soit constitué, ni qu’une quelconque preuve réelle et directe ne soit trouvée. Dès lors, le pouvoir illégitime a tout latitude de présenter le général NTUMPA LEBANI devant un tribunal d’exception.

Rien autant que la détention arbitraire du général NTUMPA LEBANI n’illustre les manquements au respect des droits de l’homme et des libertés publiques dans notre pays. En effet, comme le général NTUMPA LEBANI, de nombreux citoyens sont victimes de cette privation de leur liberté sans que soient pris en compte les droits élémentaires de la défense. Cette situation préoccupante en dit long sur l’état de notre démocratie. Elle confirme tout le discrédit dont souffre le pouvoir en place et dont nous ne cessons de dire – parce que c’est la vérité – qu’il est illégitime et souffre d’incurie. Ce pouvoir se complait dans un cynisme et un aveuglement inqualifiables. L’Union Nationale considère que nous sommes face à un procès politique.

Pour l’Union Nationale, rien n’est plus révélateur que le contraste entre la précarité grandissante des Gabonais, qui n’intéresse pas le pouvoir en place et l’attitude haineuse du gouvernement envers toutes celles et tous ceux qui osent s’opposer à sa dictature.

Il faut faire la lumière sur l’affaire NTUMPA LEBANI !

Au moment où des hôpitaux sont fermés faute de médicaments, où des enfants meurent de faim, Ali Bongo Ondimba profite de la célébration du cinquantenaire de l’Indépendance pour dépenser 4 milliards de Francs CFA pour un feu d’artifice. Oui, 4 milliards de Fcfa c’est le montant qui a été payé à un Cabinet britannique pour organiser un spectacle son et lumière en face de la Présidence de la République au soir du 17 août. Cette dépense somptuaire qui n’a jamais été inscrite au budget de l’État, n’a donc pas été autorisée par le Parlement gabonais comme c’est la règle. Le pouvoir agit comme toujours depuis 10 mois, en violation flagrante de la loi et au mépris des préoccupations urgentes et prioritaires des Gabonais.

Ce 17 août 2010, le Gabon célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance. Mais à voir agir la dictature émergente, nous avons l’impression que c’est vers une nouvelle forme de colonisation économique que le Gabon est conduit.

Les projets annoncés à grand renfort de propagande comme les décisions économiques prises par le pouvoir font toujours la part belle aux entreprises non gabonaises au détriment des opérateurs économiques nationaux qui ont chaque jour le sentiment de devenir des étrangers dans leurs propre pays.

Nous en voulons pour preuve le projet de réforme de la Chambre de commerce. Les PME gabonaises et les autres opérateurs économiques nationaux ont été complètement écartés de ce projet qui fait la part belle à la CPG qui est sous le contrôle des filiales des entreprises étrangères installées au Gabon. Lorsque nous savons que c’est à cette Chambre de Commerce nouvelle formule que l’on confiera des compétences de la puissance publique telles la bourse de commerce, le courtage maritime, les tribunaux de commerce, etc. on peut raisonnablement s’interroger.

Nous pouvons également citer dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, l’attribution sans appel d’offres des marchés publics quasi exclusivement à des entreprises étrangères lorsque ce ne sont pas celles de la famille d’Ali Bongo Ondimba. Le Gouvernement peut-il dire, en dehors d’Entraco et SOCOBA – dont nul n’ignore les liens incestueux avec le pouvoir – quelle est la part de l’investissement qui a été confié à des entreprises appartenant majoritairement à des Gabonais. La situation est si grave que le Paul Biyoghé Mba lui-même s’en inquiète et s’est inquiété à la fois du retard pris par les travaux et par l’inadéquation de ceux-ci avec ce qui est prévu dans le cahier de charge.

Cette année, le Gabon notre pays a 50 ans. C’est l’occasion pour chaque Gabonaise et chaque Gabonais de réfléchir à l’avenir.

Nous devons à la vérité de dire que les Gabonais sont réellement inquiets pour leur avenir et pour l’avenir du pays. Et l’Union Nationale est aux côtés de ces milliers de Gabonais inquiets pour leur avenir.

L’Union Nationale persiste et signe. Il n’y a pas de développement possible sans démocratie. Il n’y a pas de développement possible sans respect de l’État de droit.

Mesdames et Messieurs,

L’article 28 de la Constitution dispose que :  » Le gouvernement conduit la politique de la nation, sous l’autorité du président de la République et en concertation avec lui. Il dispose, à cet effet, de l’administration et des forces de défense et de sécurité. Le gouvernement est responsable devant le président de la République et l’Assemblée nationale, dans les conditions et les procédures prévues par la présente Constitution. »

Depuis un certain temps, le Pouvoir, en violation de l’article 28 de la Constitution, prend la liberté de rattacher des établissements publics à la Présidence de la République. L’Union Nationale dénonce avec la dernière énergie le rattachement de l’Agence Nationale des Grands Travaux, du Fonds Souverain pour les Générations futures, de l’Agence Gabonaise d’Études et d’Observation Spatiales, de l’Agence Nationale des Parcs Nationaux et de l’Agence Nationale de l’Informatique à la Présidence de la République. Il s’agit là d’une concentration des pouvoirs contraire à la Constitution. Car, en rattachant ces services administratifs à la Présidence de la République, ils se trouvent soustraits du contrôle du Parlement.

Au soir du 8 août 2009, le Gabon était un Etat, une République organisée. Il doit le demeurer. Les pulsions monarchiques qui tendent à tout banaliser et tout ramener à la personne d’Ali Bongo Ondimba doivent cesser. Mais, dans quelle République sommes-nous quand tous les symboles de l’Etat, de la République et de la Nation sont bafoués ? Ainsi, le 09 août 2010, les Gabonais ont regardé à la télévision une cérémonie officielle à la Présidence de la République au cours de laquelle :

1. Ali Bongo Ondimba a remis des insignes aux fanions des dix Corps d’armée de la République ;
2.Ali Bongo Ondimba, le Chef de son Gouvernement et tous ses membres, les Présidents des Institutions constitutionnelles, dont les Présidents des deux Chambres du Parlement et le Président de la Cour constitutionnelle, se sont prêtés à un cérémonial dit de « Rituel d’allégeance » au Drapeau.

En agissant ainsi, le Pouvoir fait comme si le Gabon était devenue une monarchie au sein de laquelle tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains d’un souverain unique et distinct du peuple. Pour preuve, l’épouse d’Ali Bongo Ondimba a, avant et au même titre que les membres du gouvernement, fait allégeance au Drapeau alors que la Constitution ne lui confère aucun statut.

L’Union Nationale s’interroge avec gravité sur la nature réelle du régime politique qu’Ali Bongo Ondimba essaie insidieusement d’imposer à la République Gabonaise ?

Il y a quelques mois déjà, nous avions attiré l’attention de l’opinion sur le fait que le fils d’Ali Bongo Ondimba arpentait le tapis rouge au moment où son père recevait les honneurs militaires. Plus récemment, nous nous sommes également interrogés sur la nature du message qu’il entendait envoyer à l’opinion en orchestrant une rencontre avec un citoyen d’origine pygmée auquel il attribuait une stature d’essence royale.

L’article 2 de la Constitution qui établi clairement que le Gabon est une République, précise également que l’emblème national est le Drapeau tricolore, vert, jaune, bleu, à trois bandes horizontales, d’égale dimension. Le Gabon est une République et le Drapeau est son emblème. Ni plus ni moins.

Le respect du Drapeau c’est d’abord le respect de ses caractéristiques, de ses dimensions et de ses couleurs. Autant d’éléments qui semblent échapper à ces messieurs et dames qui se sont imposés à la tête de notre pays et se caractérise depuis dix (10) mois par l’amateurisme et l’improvisation.

Le Drapeau national est l’emblème, donc le symbole du Gabon. Lorsqu’on viole la Constitution en s’imposant au pouvoir par la force et en posant régulièrement des actes qui lui sont contraires, on souille l’honneur national. Lorsqu’on fait installer dans la ville des Drapeaux à bandes verticales en lieu et place du Drapeau national, on souille le Drapeau national. Ce que n’a pas manqué de relever et stigmatiser le maire de Libreville au cours de sa dernière conférence de presse.

La cérémonie à laquelle le peuple Gabonais a été le témoin ce 09 août 2010 peut faire rire le touriste qui l’assimilerait au simulacre d’une monarchie d’opérette ou inquiéter l’observateur averti car :

■elle est une mauvaise et inopportune imitation d’une tradition américaine qui repose sur l’histoire spécifique de ce pays et les conditions de sa création ;
■elle traduit une dérive dangereuse qui rappelle les heures les plus sombres des régimes fascistes hitlérien et mussolinien dont chacun sait où ils ont conduit leurs pays et l’humanité ;
■elle consacre la banalisation de l’emblème de la République et de l’autorité de l’Etat.
Comment comprendre que ces drapeaux fleurissent essentiellement dans les quartiers sous-intégrés ? Pourquoi ne voit-on pas de drapeaux devant les villas cossues et quartiers huppés ? Pourquoi voit-on plus facilement le Drapeau dans les taxis et voitures ordinaires que dans les limousines ? Quelle différence le citoyen gabonais peut-il faire désormais entre l’épicerie du coin et la résidence du préfet ?

La fameuse cérémonie du Drapeau rappelle à tout observateur averti certaines pages peu glorieuses de l’histoire de l’Humanité au cours du siècle précédent. Oui, mesdames et messieurs, l’allégeance au Drapeau est la marque de fabrique des régimes fascistes du 20è siècle. Quand on affuble le Drapeau national d’insignes militaires, quel message veut-on envoyer ? S’agit-il de demander à nos forces de défense et sécurité d’aller planter ce Drapeau quelque part ? Où ? Est-on entré dans une logique de conquête territoriale ? Ne jouons pas avec le feu !!!

L’Union Nationale le dit et le répète à Ali Bongo Ondimba et au PDG, le Gabon est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale et entend le demeurer. Et au moment où notre pays célèbre le 50ème anniversaire de son indépendance, il conviendrait de se souvenir que jamais depuis la proclamation de l’indépendance de notre pays, le caractère républicain de son organisation politique n’a été remis en cause.

L’Union Nationale prend à témoin l’opinion nationale et la communauté internationale sur cette dérive aux allures monarcho-fasciste qui menace gravement la stabilité du Gabon et son caractère républicain.

Aux historiens et universitaires gabonais, l’Union Nationale suggère d’offrir à Ali Bongo Ondimba les mémoires de l’histoire de l’Europe et du Monde du début du siècle dernier et de lui dire qu’il joue avec le feu !

Les Gabonais n’attendent pas du pouvoir ou de quiconque qu’il fasse allégeance au Drapeau national, cela est un non sens. Les Gabonaises et les Gabonais attendent que tous les citoyens, chacun à la place qui est la sienne, respectent la Constitution et les lois de la République.

Si le pouvoir a un réel respect pour le Drapeau national, alors plutôt que de se prêter à un simulacre de cérémonie initiatique autour de l’emblème national, qu’il élargisse les espaces de liberté et fasse la lumière sur l’affaire Ntumpa Lebani !

Si le pouvoir a un réel respect pour le Drapeau gabonais, qu’il respecte le pluralisme et la démocratie en créant les conditions de totale transparence des prochaines élections législatives ; qu’il ouvre à l’opposition l’accès aux média publics.

Si le pouvoir a un réel respect pour le Drapeau gabonais, Ali Bongo Ondimba doit confier l’essentiel des marchés de travaux et de services de la Présidence de la République à des Gabonais.

Si le pouvoir à un réel respect pour le Drapeau de notre pays, alors qu’il accorde à nos concitoyens et à notre pays le respect et la considération qu’ils sont en droit d’attendre !

Enfin, l’Union Nationale exprime son profond dégoût et son mépris face à la décision rendue par la Cour constitutionnelle validant l’élection lourdement entachée de fraudes de deux candidats du PDG lors des législatives partielles de juin 2010.

Je vous remercie.
source: lvdpg

Exprimez-vous!

  1. Votre dégoût n’est pas assez prononcé. Il ne prend que deux secondes pour le lire. Je crois qu’une réponse mieux élaborée s’en suivra. Merci de familiariser la constitution, le combat sera gagné sur ce champ…
    La présence de Mme Mborantsuo à la cour constitutionnelle est inconstitutionnelle. Je l’avais déjà dit en réaction à l’article « gaboneco.com – Gabon : La fin annoncée des coalitions politiques ? » du 21 janvier 2010. Ma réaction avait été publiée le 24 du même mois.
    En me basant sur la constitution qu’elle a facilité, façonné je dirai même plus enfanté, je peux lire à l’article 89 ceci : « Article 89 (L. 1/97 du 22 avril 1997)
    La Cour constitutionnelle comprend neuf (9) membres qui portent le titre de conseiller.
    La durée du mandat des conseillers est de sept (7) ans renouvelable une
    fois.
    Les neuf membres de la Cour Constitutionnelle sont désignés comme suit :
    – trois par le Président de la République dont le Président ;
    – trois par le Président du Sénat ;
    – trois par le Président de l’Assemblée nationale. … ». Le mandat de chaque conseiller de 7 ans n’est renouvelable qu’UNE seule fois. Plus loin dans la même constitution, l’article 118 l’avant dernier de la constitution dit (en rapport avec la cour constitutionnelle) :
    « … Le renouvellement de la Cour constitutionnelle, du Conseil national de la Communication interviendra au terme normal de leur mandat en cours au moment de la promulgation de la présente loi… ». Cet article nous dit donc que malgré le changement de la constitution, le mandat des conseillers en poste pendant cette modification CONTINUE, il ne recommence pas.
    La constitution a connu de nombreuses modifications en 94, 95, 97 et 2000. Les trois premières modifications se sont faites au cours du premier mandat de Mme l’actuelle présidente de la cour constitutionnelle qui même si elle n’avait pas été présidente de ladite cour était conseillère. Toutefois ce ne fut pas le cas. Le premier mandat de Mme Mborantsuo prenait donc fin en 1998. De 1998 à 2010, il s’est écoulé 12 ans (C’est l’âge de ma fille). A moins que le Gabon n’ait pas eu de conseillers pendant 7 ans, ou bien que Mme Mborantsuo n’ait participé au mandat de 1998-2005, en 2012 quand l’actuelle mandature sera échue, elle aura passé 21 ans à la cour constitutionnelle ce qui est anticonstitutionnelle et inconstitutionnelle puisque 14 ans est le maximum prescrit.
    À la lumière de ce qui précède, il est difficile voire impossible que l’irrégularité se sanctionne. Mme Mborantsuo qui tient mordicus à sa situation de privilégiée ne veut pas perdre son poste en lisant le droit parce que si elle peut lire les articles de droits qui font que les élections soient annulées, elle saura aussi lire l’article 89 de la constitution et l’appliquer. Elle est donc condamnée au banditisme qui galvaude ses capacités intellectuelles. Comme l’autre l’a dit le noir c’est la vanité et pas la fierté. Elle avait participé à une belle œuvre qu’elle aura ainsi ternie. La crédibilité de la cour constitutionnelle n’a d’égale que l’illégalité de la présidente de cette institution de la république. Mais accordons-lui la cohérence de ses gestes, vous comprendrez avec moi qu’elle est logique.
    L’opposition a RAISON de mettre l’institution qu’est la cour constitutionnelle devant sa responsabilité. Ce ne sont pas les opposants qui ont tort de croire au processus. Il faut que les recours soient faits sinon l’autre camp dira que la république a des institutions qui fonctionnent. Avec ces recours les gabonais avertis comprennent que le changement est loin. Ce qui est, sera! Le Gabon est toujours au point mort. Les recours permettent de juger de la véracité de leurs propos (PDG et al.) et l’ouverture d’esprit de nos compatriotes d’en face. Et ils parlent de patriotisme. Merci pour ça!

  2. Je vais par la même occasion donner mon avis sur les gesticulations politiciennes du présent président du Gabon concernant les fonctionnaires et citoyens véreux. C’est juste du brassage de vent, « don’t believe the hype » dit la chanson. Il fait comme un certain président qui dit qu’il fermerait la prison illégale mais arrivé au pouvoir, il se rendit compte que bien que la machine fut tellement rouillée, il était plus simple de chercher à la réparer que de complètement la défaire, ce qui prendra donc du temps. Le président du Gabon même s’il l’a dit de bonté de cœur se rendra compte qu’avec cette mesure il se shoote une balle dans le pied, les pieds ce serait plus vrai. Voici pourquoi! Le besoin de poursuivre les malfaiteurs ferait qu’il soit obligé de donner des pouvoirs à la justice gabonaise. Mais comme on le sait tous, le procureur de la république est lui-même très opaque. Une copie du relevé bancaire de Me Bosco Alaba Fall a circulé sur le net. Bien qu’il ait eu raison par rapport au secret bancaire, d’où lui vint cette brusque entrée d’argent environ 329 Millions de F CFA? Dans la même publication on pu lire son traitement de procureur environ 1,3 million, qui a sûrement été vu à la hausse depuis! Un problème aussi frais dans la conscience gabonaise fera en sorte que ce monsieur fasse l’objet d’une enquête de la république, pourtant une institution sur l’enrichissement illicite existait déjà au Gabon.
    Ce serait intéressant que la pratique qui consiste à publier les gros mouvements d’argent dans les comptes soit légion (Une publication pour l’instance qui contrôlerait. Les destinataires de cette publication seraient un service de l’impôt pour les particuliers et la cour des comptes revue et corrigée pour ce qui est des hauts fonctionnaires gestionnaires). Que les banques fassent avec une institution des impôts des vérifications de tous montants transférés supérieurs à 10 millions pour tous les citoyens même s’il s’agit de la paie : l’émetteur et le destinataire seraient identifiés et impôts sur le revenu bel et bien payé. Et si le secret bancaire disparaissait. Je ne sais pas pourquoi cette notion existe au Gabon, est-il un paradis fiscal?
    Tout le monde connait à combien est estimé la richesse de Bill Gates, Oprah et bien d’autres. Comme vous voulez être si clair, publiez ce que vous gagnez et ce que vous aviez avant. Dans le cas du procureur de la république, pour avoir 300 millions rien qu’en salaire ça lui aurait pris près de 250 mois de paie soit plus de 20 ans au salaire de procureur sans RIEN dépenser. S’il a eu une activité qui soutenait ses fins du mois il l’aurait déclaré (quittance ou autre) donc ce serait facile à retracer.
    Si l’épée est brandie pour les fonctionnaires « opposants » qui prennent pour eux 25000 FCFA, je veux dire des broutilles, c’est sûr que les impotents seront jugés. Le vrai problème ne sera jamais solutionné tant que vous serez au pouvoir parce que vous (PDG et sa cohorte) êtes ceux par qui la malversation est devenue un sport national. Faites bonne figure jugez-vous en laissant le Gabon entre d’autres mains. Vous ne saurez vous censurez. Bonne chance dans vos entreprises.

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