Le ministre de l’Education nationale, Séraphin Moundounga, a procédé le 25 août à Libreville à l’ouverture du séminaire de formation multidimensionnelle et d’échanges pour les personnels administratifs et encadreurs d’écoles dans les neuf provinces du pays.
Dans le cadre de l’application des recommandations des états généraux de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le séminaire de formation multidimensionnelle et d’échanges destiné aux personnels administratifs et encadreurs pédagogiques a démarré ses travaux le 25 août sur l’ensemble du pays.
Ce conclave qui s’achève le 3 septembre prochain vise à renforcer les capacités des responsables d’établissements et des enseignants afin de remettre l’école gabonaise sur les rails. Pour Libreville, le ministre de tutelle, Séraphin Moundounga, a procédé à l’ouverture des travaux à l’Université Omar Bongo, tandis que les inspecteurs délégués d’académie ont accompli symboliquement le même geste dans les capitales provinciales.
«C’est un séminaire qui a un intérêt tout à fait particulier d’abord pour le rayonnement personnel de votre carrière et pour le rayonnement du système éducatif. Il vise à compléter la formation, étant entendu que l’enseignant doit se former chaque jour parce que nous sommes dans un monde qui évolue très vite. Et l’enseignant doit être mis à la page chaque jour», a indiqué Séraphin Moundounga.
Programmé en deux grandes phases, ce séminaire comprendra des activités portées, dans la première étape, sur le management administratif, la rédaction administrative, l’Approche par les compétences (APC) et l’Eveil citoyen, entre autres. Il prévoit, dans la seconde phase, des formations sectorielles, avec tous les enseignants dans chaque chef-lieu de province. Ces formations se dérouleront du 4 au 25 septembre 2010.
«Nous constatons simplement qu’avec l’introduction des APC dans le système éducatif gabonais, l’ensemble des enseignants n’a pas pu profiter de la formation en la matière et nous pensons qu’avec les séminaires que nous avons commencer à amorcer conformément aux conclusions des états généraux, nous allons parfaire le savoir et le savoir faire des différents enseignants en la matière », a souligné Séraphin Moundounga.
Selon le patron de ce département ministériel, «le système éducatif gabonais était dans une situation de «mafia généralisée» en ce sens que le clientélisme, les affinités s’étaient clairement installés». «Nous n’avons pas encore totalement fini de démanteler ce réseau qui minent le système éducatif gabonais. Car c’est un réseau qui est vieux de dix ans. Mais, nous allons continuer à le faire avec la même détermination en dépit du fait que ce réseau mafieux s’appui aussi bien sur l’éducation nationale qu’il bénéficie de soutiens à l’extérieur», a-t-il conclu.