L’Agence Nationale des Grands Travaux et l’entreprise américaine Bechtel, l’un des meilleurs dans le domaine des TP, aux Etats Unis, ont signé, jeudi, à Libreville, un important accord qui revêt une double signification : « veiller à la bonne exécution des projets initiés par le Gabon » et qu’ils soient conduits à leur terme, selon la volonté politique du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, précise un communiqué de presse de la présidence de la République, reçue ce vendredi par GABONEWS.
La signature de cet accord, indique le communiqué, est d’abord la « manifestation et le prolongement de la volonté politique du Chef de l’Etat de voir désormais tous les chantiers financés et octroyés par l’Etat être conduits à leur terme et selon les règles de l’art dans chaque domaine ».
Le texte rappelle que « ces derniers mois, le Président Ali Bongo Ondimba a multiplié les visites surprises et de terrain de diverses infrastructures en cours de réalisation, notamment des complexes sportifs prévus pour la CAN 2012, des chantiers lancés dans le cadre de la célébration du Cinquantenaire du Gabon le 17 août dernier ».
POINT DE DEPART D’UNE NOUVELLE METHODE ET GOUVERNANCE
Puis , ajoute-t-on, il s’agit du « point de départ d’une nouvelle méthode et gouvernance, visant à s’attacher les services d’un Groupe, internationalement reconnu pour son expertise en la matière, afin de veiller à la bonne exécution des projets, travaux, infrastructures initiés par le Gabon ».
A noter que BECHTEL, première entreprise américaine de travaux publics, fondée depuis 112 ans, emploie plus de 40. 000 personnes dans près de cinquante (50) pays et s’est distinguée dans la construction de plusieurs autres grandes réalisations comme le tunnel sous la Manche, la ville de Jubail ou le Kingdom Centre en Arabie saoudite, l’aéroport international de Hong Kong, la Big Dig de Boston ou encore la reconstruction de l’infrastructure civile de l’Irak, financée par l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
A titre de rappel, le Gabon consacre aujourd’hui un pourcentage conséquent de son budget à la réalisation d’infrastructures, à hauteur de 900 milliards de FCFA, misant ainsi d’abord sur ses moyens propres.
Dès lors, tout marché adjugé devra désormais être exécuté conformément aux termes et modalités des appels d’offres et d’octroi des marchés notamment en termes de qualité technique, de durabilité, de coûts et de délais.