Les populations du district de Nzenzélé dans le département de la Boumi-Louétsi (sud) consommeraient encore du pain cuit de façon rudimentaire dans un fourneau en terre battue par un ouest africain, à raison de 100 FCFA la baguette, a constaté dimanche dernier à Nzenzélé, l’AGP.
’’Nous sommes payés à 2500 FCFA la nuit lorsque nous tapons (pétrir, ndlr) un sac de farine pour la fabrication du pain. Mais cet argent nous sert à payer les fournitures scolaires des enfants et ce qu’un petit job, il n’y a pas d’entreprise ici’’, a dit un employé, sans parler de la qualité du produit grâce auquel il se fait un peu de sous.
Faute d’une boulangerie moderne, les populations sont contraintes à consommer ce qu’on leur propose. Evidemment les conditions hygiéniques laissent à désirer, aucun contrôle par le service de l’Hygiène publique n’y est fait.
D’ailleurs, le promoteur de cette boulangerie de fortune ne prend pas en compte les récriminations des clients sur la qualité du pain sortie de son fourneau d’un autre âge.