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L’Initiative japonaise « SATOYAMA » se vend à la Conférence Panafricaine de Libreville sur la biodiversité

Présente à la Conférence Panafricaine de Libreville portant sur la biodiversité, une délégation japonaise de l’« initiative SATOYAMA (village de montagne) », a profité de cette plate forme pour présenter et ventiler leur programme aux pays africains via les médias.

C’est à la faveur d’un point de presse que la délégation japonaise conduite par le professeur à l’Université de la biodiversité des Nations- Unies, Miyamoto Michiko, a venter de fond en comble l’ « initiative SATOYAMA », encore au stade expérimentale dans plusieurs pays ayant adhéré à cette initiative porteuse d’espoirs et qui met l’accent sur le développement de la biodiversité et le bien-être humain.

Telle que décryptée par le promoteur, l’ « initiative SATOYAMA », vise la prise en compte et urgente des mesures nécessitant un soutien, une redynamisation ou une reconstruction des paysages de production socio-écologiques profitables au bien-être humain.

« L’initiative SATOYAMA reconnait l’importance des autres initiatives en cours ayant trait aux paysages de production socio-écologiques et cherche à créer une plateforme pour la coopération et le soutien », a poursuivi, dans sa présentation, le professeur Miyamoto Michiko ajoutant que « l’initiative peut être également perçue comme un outil utile à la mise en œuvre du plan stratégique de la Convention proposé pour la période post-2010 pour atteindre les objectifs de 2020 relatifs à la gestion durable de toutes les zones consacrées à l’agriculture, l’aquaculture et le secteur forestier ».

De même qu’elle apporte des solutions à la réduction de la pollution ; à lutter contre la gestion des pressions multiples exercées sur les écosystèmes vulnérables touchés par les changements climatiques et l’acidification des océans. Elle améliore, par la même occasion, l’état de la diversité génétique des espèces cultivées et du bétail dans les écosystèmes agricoles en protégeant les us et coutumes (droits des communautés autochtones et locales) ; valorise les connaissances traditionnelles et innovantes notamment.

La présence au Gabon de la délégation nippone, du moins sa participation à la Conférence de Libreville, permet d’augmenter la sensibilisation au moyen de la promotion de l’éducation, la diffusion de l’information et la publication, entre autres, de documents sur les paysages.

Les délégués japonais qui tentent de convaincre le Gabon d’adhérer à leur programme, seront reçus, jeudi, en audience par Ruffin Pacôme Ondzounga, ministre gabonais en charge de l’Environnement et du développement durable.

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