Le ministre en charge de l’Environnement et du Développement Durable, Ruffin Pacôme Ondzounga, a , à la demande du bureau du segment technique(Experts), présenté au segment ministériel dont les travaux ont démarré , ce jeudi, à Libreville, le projet de déclaration dit « consensus de Libreville », lequel exprime la position que pourrait adopter l’Afrique à le réunion plénière de haut niveau sur la biodiversité (20- 22 septembre prochains) lors de l’Assemblée générale des Nations-Unies (AGNU), a constaté GABONEWS.
Dans son propos, le ministre a indiqué : « les ressources tirées de la diversité biologique, des écosystèmes terrestres et aquatiques pour la réalisation d’un développement économique et équitable en vue de combattre la pauvreté doivent désormais garantir l’accès aux services éco systémique par les populations démunies qui en dépendent directement ».
Ainsi, a –t-il informé : « Les mesures réglementaires et économiques visant à conserver et utiliser de manière durable ; les ressources génétiques en intégrant les complexités sociales, politiques, environnementales et économiques de la gestion de ces ressources constitueront (…) un axe majeur de nos échanges durant les deux prochains jours ».
De même, a-t-il ajouté, s’impose : « le renforcement des capacités de nos pays en vue de l’élaboration et de l’actualisation des stratégies et politiques nationales et régionales ainsi que les cadres de coopération dans les domaines de l’environnement et du développement en adoptant les approches intersectoriels.
L’OBJECTIF A ATTEINDRE
La définition d’une position commune sur l’intégration de la biodiversité dans les politiques économiques et comptabilités nationales est l’un des objectifs premier que veut ficeler l’Afrique au sortir de ces assises de Libreville. A cela, il faut ajouter le dispositif pour faciliter les échanges d’expériences et de développement des capacités à l’échelle de la région, de la sous- région, sur l’intégration de la biodiversité dans le développement et la mise en œuvre des politiques sectoriels.
La mise en place d’une feuille de route précisant, les conditions et modalités de préparation, de mise en œuvre des programmes d’action de l’économie verte en Afrique.
A cela s’ajoutera l’examen des politiques à mettre en œuvre pour permettre à la biodiversité et aux services rendus par les éco systèmes, de jouer un rôle moteur dans le développement du continent » a-t-il indiqué, en prenant exemple sur un mécanisme de subvention à développer l’économie des éco systèmes et de la biodiversité, la rémunération des services que rendent les éco systèmes et qui, malheureusement restent ignorés jusqu’à ce jour.
Le rapport, coups avantages et services offerts par les éco- systèmes, constitueraient, en définitive, les objectifs relevés par la commission technique en vue des grands rendez-vous de New York et Nagoya.
Aussi, le segment technique a –t-il suggéré de « soutenir la mise en place et le fonctionnement de la plate forme intergouvernementale science- politique pour la biodiversité et les services éco systémiques lors de la 65ème session de l’Assemblée générale de l’ONU».