L’Etat gabonais est dans l’illégalité totale du fait que la bourse perçue par les étudiants gabonais, a été votée par la loi des finances 2009-2010 qui prend effet jusqu’à la prochaine loi des finances de février ou mars 2011. Pendant ce temps, tous les ayants droits de la République Gabonaise doivent bénéficier de leurs allocations ou prestations, à l’instar des étudiants boursiers
Je rappelle au pouvoir adultérin gabonais que la loi dans une République qui se respecte n’est pas quelque chose que quelqu’un peut suspendre n’importe comment. La Commission nationale des bourses et stages, cherchant à tout mettre à plat, crée un amalgame total, une injustice et une dégénérescence des étudiants gabonais à l’étranger ; en effet, elle n’a pas tenu compte des étudiants nouvellement admis en diplôme d’études approfondies (dans les universités françaises notamment) et ceux qui sont en train de préparer leurs thèses ou leurs soutenances de thèse. Les agents des Bourses et étages n’ont pas également tenu compte des redoublements. Elle veut créer une confusion entre les étudiants boursiers éternels en France, aux Etats-Unis, au Canada, au Maroc, au Sénégal et ceux qui sont dans leurs droits. Nous sommes dans une République bananière, une République des ingénus. La loi des finances 2009-2010 a bien prévu un budget de fonctionnement et d’investissement. A l’intérieur du budget de fonctionnement, il y a les bourses d’étudiants payées par les contribuables gabonais et non par la dynastie Bongo et leurs sbires, comme on veut toujours nous le faire comprendre. Tout étudiant gabonais boursier doit, donc bénéficier de sa bourse jusqu’en décembre 2010. Et normalement, pour un pays comme le nôtre, peuplé de moins d’un million d’âmes, tous les élèves, collégiens, lycées et étudiants gabonais devraient bénéficier gracieusement une bourse d’études.
La Diaspora gabonaise de France, du Canada et des Etats-Unis demande au peuple gabonais de ne pas accepter ce principe césarien. En effet, le directeur général des Bourses et stages et le parti d’Etat-PDG veulent se sucrer sur le dos des contribuables gabonais. Il faut attendre la prochaine commission d’attribution des bourses qui siégera en octobre 2010. Et cette commission qui doit décider de la suppression ou pas des allocations d’études sous réserve de présentation des résultats académiques de la deuxième session en cours dans de nombreuses universités étrangères. Les bourses d’étudiants ne peuvent pas être supprimées en cours d’exercice de la loi des finances 2009-2010.
Tous les étudiants gabonais frappés par cette mesure sans aller au terme de leurs droits doivent saisir la Chambre administrative du Gabon. Tout ce que le gouvernement de Monsieur Alain Bongo-Ondimba fait c’est illégal. En effet, c’est un pouvoir hors la loi qui prend des décisions pour se donner une légitimité. C’est un pouvoir qui agit de manière anti-constitutionnelle. Autrement dit, c’est un pouvoir qui veut séduire le peuple gabonais qui ne l’a pas élu (cf. les vrais résultats des élections présidentielles anticipées d’août 2009 auprès des instances internationales. Arrêtez d’illusionner le peuple gabonais.
Que dit le parti d’Etat-PDG sur la situation de Patience Dabany (mère d’Alain Bongo-Ondimba) émargée à la fonction publique gabonaise comme professeur des universités ? Nous attendons également que la Cour des comptes publie sans délai, la liste de tous ceux qui ont détourné les biens de l’Etat gabonais entre 1967 et 2010. Nous espérons que tous ceux qui ont pillé financièrement la banque du Gabon et du Luxembourg figureront sur cette liste.
In fine, nous Diaspora Gabonaise de France et des Etats-Unis, nous nous insurgeons contre cette décision illégale, dictatoriale et exigeons le rétablissement sans délai des allocations jusqu’à la prochaine Commission d’attribution des allocations. Nous demandons également aux étudiants gabonais de France et des Etats-Unis de ne pas libérer leurs chambres dans les résidences universitaires et de réfléchir à une action visant à occuper la résidence ou le Château Bongo-Ondimba de 65 millions d’euros ainsi que tous les immeubles considérés comme biens mal acquis sis à Paris.
Dr. Jean Aimé Mouketou
je suis decu de mon président et de sa decision au pifffff
NB: nous menons le même combat pour un Gabon meilleur, luttons contre l’anarchie mais faisons-le dans l’honnêtété intellectuelle.
quelques remarques
Pour commencer, je ne suis pas Pdégiste et je haie ce parti qui prend en otage le Gabon et l’alternance autant que vous, si non plus encore.Seulement, je déplore que votre article mêle un peu émotion et objectivité.
En effet, si d’une part, je déplore autant que vous l’option malheureuse que le gouvernement gabonais a adopté à savoir la réduction drastique et brutale du nombre de boursiers et que, d’autre part, je doute de l’objectivité des agents de la DGBS dans la mise en oeuvre des critères de suppression, je trouve quand même abhérant que vous dites, sans parcimonie dans votre article, que les bourses doivent être versées à tous ces étudiants jusqu’en décembre. Or, vous n’êtes pas sans ignorer que les situations ne sont pas homogènes et que pour certains (voire la majorité), les bourses sont accordées d’octobre 2009 à septembre 2010. Dès lors, il est normal qu’une fois septembre arrivé, il y’ ait des suppressions.Ces suppressions ne traduisant pas systématiquement le non respect de la loi des finances de l’exercice en cours vue que durant l’année académique écoulée les bourses de ces étudiants ont été payées conformément aux prévisions budgétaires de ladite loi. Pour ces étudiants là, tout nouveau paiement de bourses au delà de septembre 2010 résultera alors d’un nouvel accord des autorités compétentes (ou plutôt incompétentes) de notre pays et seuls les étudiants ayant fait l’objet d’un accord de janvier 2009 à décembre 2010 se verront verser leurs bourses sans interruption jusqu’à ladite date.
Pour finir, sur le plan juridique,il est pédagogiquement grave de dire qu’en supprimant les bourses le pouvoir agit de » manière anti-constitutionnelle ». Le cadre des bourses est aménagé par une loi et donc si violation de légalité il y’a, il s’agit bien de violation de la loi ( loi au sens organique).
NB: nous menons le même combat pour un Gabon meilleur, luttons mais contre l’anarchie mais faisons-le dans l’honnêté intellectuelle…