Le comité de mise en œuvre et de suivi des mesures d’accompagnement à l’industrialisation de la filière bois au Gabon a tenu sa première réunion mercredi à Libreville, pour définir notamment la méthodologie de fonctionnement de la structure et son programme de travail pour 2010, a constaté un journaliste de l’AGP.
Au cours de la réunion, qui a regroupé le ministre des eaux et forêts, Martin Mabala, le ministre du Travail, Maxime Ngozo Issondou, les représentants de la société civile, des administrations et les opérateurs de la filière bois, devaient aussi être examinés le plan d’action 2010-2015 pour l’accélération du processus industriel de la filière bois, l’arrêté portant création d’une cellule technique de mise en oeuvre et de suivi (CTMOS) des mesures d’accompagnement à l’industrialisation de la filière bois.
Présidé par le Directeur général des eaux et forêts, la CTMOS doit se réunir une fois par mois pour préparer les dossiers devant être examinés par le comité qui, au cours de sa première réunion mercredi, s’est aussi penché sur
L’évolution du texte fixant les règles et conditions d’accès à l’appui de l’Etat à l’industrialisation de la filière bois.
Le comité de mise en œuvre et de suivi des mesures d’accompagnement à l’industrialisation de la filière bois est chargé notamment de mettre en œuvre et de suivre les décisions gouvernementales en rapport avec la mesure d’interdiction d’exportation des grumes et de faire des proposition en rapport avec cette mesure, prise en novembre 2010 pour pousser à une plus grande transformation locale du bois.
La décision a été assortie de mesures d’accompagnement, notamment la création d’un comité de mise en œuvre et de suivi et d’un fonds d’industrialisation de la filière bois destiné à accélérer le processus à travers des prêts pour des projets d’investissement concourant à la transformation du bois.
Trois propositions ont été faites pour la gestion du fonds, dont la première plaide pour son transfert au fonds forestier national crée le 9 février 2010. A travers lui, les opérateurs pourraient ainsi bénéficier directement de l’expertise du ministère des eaux et forêts aussi bien dans le domaine de l’Aménagement des forêts que dans l’industrialisation.
La 2ème proposition confie la gestion du fonds à la Banque gabonaise de développement (BGD), prise comme administrateur de crédits. En tant qu’ordonnateur du Fonds, la BGD se doit de conduire les opérations de prêts et de recouvrement des créances.
La 3ème porte sur la création d’un organisme de gestion placé sous la double tutelle des ministères des eaux et forêts et des finances. Dotée de pouvoirs de prêts et de recouvrement des créances au même titre qu’une banque, la structure ainsi créée serait chargée d’appuyer les opérateurs forestiers sur les plans technique et financier.