Le couple présidentiel gabonais a vanté, mardi dernier, la richesse de la biodiversité du Gabon, en marge du sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui s’est achevé mercredi au siège des Nations unies à New York (Etats-Unis).
Le musée américain de l’histoire naturelle (Central Park) a servi de cadre à M. Ali Bongo Ondimba pour faire découvrir à la communauté internationale, le Gabon vert, un des segments de son projet de société, à l’occasion d’une opération organisée par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
Dirigé par Lee White, l’ANPN est chargée de la gestion des 13 parcs nationaux créés au Gabon en 2002 par le défunt président Omar Bongo Ondimba.
Dans un discours à forte tonalité écologique, le chef de l’Etat gabonais a décliné plusieurs facettes de sa vision du Gabon vert, au cours d’une manifestation qui a réuni une kyrielle de personnalités, dont le président des Îles Comores, le directeur général de la FAO, le Sénégalais Jacques Diouf, des Américains de différents secteurs d’activités et l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani.
« Une terre conçue par la nature mais qui ne survivra que si elle nourrit par l’homme », a déclaré le président Ali Bongo Ondimba exerçant un lobbying destiné à promouvoir la destination Gabon.
Le chef de l’Etat a justifié sa présence et celle de son épouse à la cérémonie « à la fois pour faire un appel et une promesse ». « Je vous demande de travailler avec nous, pour encourager les coopérations sud-sud et nord-sud et promouvoir les engagements pour une nouvelle vision durable pour notre planète », a-t-il dit.
Selon Ali Bongo Ondimba, le Gabon à l’intention de faire plus en donnant le bon exemple en développant une performance économique durable, en équilibre avec l’environnement.
Le vaste programme du Gabon vert a été aussi présenté aux nombreux visiteurs ayant pris d’assaut le hall de central park par l’imminent homme de sciences, le Pr. Albani, à l’origine de la découverte, dans la région de Franceville (sud-est du Gabon) de fossiles datant l’origine de la vie sur terre à 2 milliards d’années au lieu de 600 millions d’années.
Cette découverte révolutionnaire devrait placer le Gabon en bonne place dans le champ de la recherche archéologique.