Une délégation du Groupe Japonais Sojitz Corporation est venue dernièrement manifester au Premier Ministre gabonais Paul Biyoghé Mba, son intérêt pour le sol et le sous-sol gabonais, notamment dans l’industrie du pétrole et de la fabrication de la pâte à papier. Note une source de la primature.
« Le Gabon, plus que certains pays de la sous région et même du continent offre un environnement propice aux affaires », a déclaré le président de la zone Est et Centrale d’Afrique de ce conglomérat, Shuhei Inoue.
« De même qu’avec un potentiel marin et forestier enviés de par le monde, le Gabon occupe une place prépondérante dans le concert des Nations ayant bénéficié des faveurs de la nature », a-t-il ajouté.
Ainsi, le président de ce groupe qui était accompagné de certains de ses collaborateurs a dit avoir sillonné plusieurs localités du pays et a affirmé avoir succombé aux défis que présente le secteur pétrolier et forestier.
Aussi, s’agissant du domaine de l’or noir, l’hôte du Premier Ministre a indiqué la préférence de son Groupe qui, après avoir visité les installations de SOGARA qu’il a d’ailleurs trouvées d’obsolètes, souhaite ériger une nouvelle raffinerie au Gabon afin de profiter au mieux des retombées de cette industrie.
Sur tout autre plan, la délégation Japonaise est également intéressée par la mise en place d’une usine de fabrication de la pâte à papier, appelée couramment, cellulose.
Sur ce plan précis, il a indiqué qu’avec le second massif forestier de la planète après l’Amazonie, le Gabon ne peut ne pas se lancer dans cette entreprise à partir du moment où la forêt couvre plus de 80% de son territoire.
Ce groupe qui a aussi visité les installations de la défunte SOGACEL, dans le Komo Mondah a émis le vœu de réhabiliter l’existant afin de mettre sur pied, une usine de pâte à papier.
Pour chacun de ces projets, la délégation Japonaise entend trouver des partenaires techniques et commerciaux en vue de mettre en branle un puissant réseau de vente.
Les hommes d’affaires japonais ont affirmé que le problème du financement ne se posait nullement pas car, en dehors des apports privés, le Gouvernement Japonais a mis en place un mécanisme de financement des projets porteurs.
Aussi, le début de la réalisation des études de faisabilité ne dépendant que de la partie gabonaise, il ne reste plus que la décision des plus hautes autorités du pays pour voir ce Groupe se mettre résolument au travail.