Le ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques a annoncé, en début de semaine, à travers un communiqué de presse, que « depuis le jeudi 23 juin dans la matinée, la distribution d’eau potable à Port-Gentil a retrouvé son niveau normal d’avant crise ».
Ce retour à la normale intervient après la montée de l’eau salée, le 17 septembre dernier, vers la station de pompage de Mandorove, située à une trentaine de kilomètres de la capitale économique, exploitée par la SEEG (Société d’Energie et d’Eau du Gabon) ; ce qui avait contraint l’entreprise d’ « arrêter ses activités jusqu’au mardi 21 septembre à 19h00 », a précisé le Ministère.
« Pendant cette période, seuls 30% des besoins eau potable de la ville de Port-Gentil ont été assurés par des captages souterrains », a-t-on ajouté.
La baisse des approvisionnements avait conduit à une pénurie du précieux liquide poussant le Gouvernement à la mise en place d’une cellule de crise » pour y remédier dans les « meilleurs délais » avec, en amont, des mesures « palliatives de distribution d’eau potable » notamment l’eau minérale pendant cette période.
ACCES A L’EAU ET SA CONSOMMATION
Malgré la vigueur des saisons sèches, le niveau de salinité n’avait jamais été enregistré aux différents lieux de prise d’eau, avait souligné le ministère des Ressources Hydrauliques dans son évaluation de la situation, « une première », avait-il reconnu.
Dans sa vision d’accès à l’eau et sa consommation, le Gouvernement a rappelé, la semaine écoulé, que « la question d’approvisionnement en eau à Port-Gentil fait actuellement l’objet d’un projet dont la réalisation est confiée à une entreprise pour apporter des solutions définitives, prenant en compte la demande actuelle et les besoins futurs ».
Seconde ville du pays, coincée entre l’océan atlantique et l’embouchure de l’Ogooué (l’un des fleuves les plus logs d’Afrique), compte 150 mille âmes de nos jours contre 20 mille habitants, avant la décolonisation.