En prélude à la rentrée culturelle 2010/2011, et quelques jours avant le lancement de la deuxième édition du festival Dire en fête, la nouvelle Direction générale du Centre Culturel Français (CCF), St Exupéry de Libreville, s’entretiendra jeudi avec la presse nationale, a-t-on appris.
Au cours de cette rencontre, les journalistes locaux deviseront avec le nouveau directeur général du CCF, Emmanuel Valin, remplaçant, depuis peu, Didier Lacroix. Il s’agira de sa première sortie médiatique depuis sa nomination à la tête de l’organisme français.
Jeudi, les responsables du CCF présenteront également la nouvelle programmation du Centre, et les activités qui y seront menées tout au long de la prochaine rentrée culturelle.
A cette occasion, la deuxième édition du festival Dire en fête (du 4 au 9 octobre prochain), consacrée à la poésie urbaine, le Slam, et pour laquelle sont annoncés de nombreux artistes internationaux, bénéficiera d’une tribune particulière.
Cet échange entre la presse et les responsables du CCF, interviendra plusieurs semaines après l’annonce par la première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, le 27 août dernie,r au site de l’exposition initiée par ses soins, « Gabon, ma terre, Mon futur », de la construction prochaine d’un centre culturel national.
Avec une fréquentation de 5.000 à 6.000 spectateurs par mois, et l’organisation de 300 manifestations (concerts, ateliers de formation, projections…) par an, le CCF St Exupéry apparait comme une plateforme de promotion et de développement de la scène culturelle et artistique Librevilloise.
Collaborant avec plusieurs institutions et organismes culturels, locaux ou internationaux, le Centre est le partenaire de plusieurs initiatives parmi lesquels : le Festival International de Théâtre du Gabon (FITHEGA) , le festival Gabao, dédiés aux musiques urbaines, et les Escales Documentaires de Libreville, créées avec le Centre National du Cinéma Gabonais (CENACI).
Au titre de ses activités, le CCF propose aussi un programme de conférences avec l’Université Omar Bongo, et le Centre National en Recherche Scientifiques et Technique (CENAREST), notamment.
Sa médiathèque, qui dispose d’un fonds de plus de 30.000 volumes, offre aux apprenants et aux universitaires un espace de travail et de recherche, complétés, ces dernières années ,par les ouvrages du fonds Gabon, constitué de 3000 documents.