Les dirigeants de la Société Générale Industrielle Carrière (SGIC) ont été reçus ,ce jeudi , par le premier ministre, Paul Biyoghé Mba répondant ainsi à l’appel du gouvernement et la vision d’émergence du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, consistant à transformer sur place, les matières premières issues du sol et du sous sol gabonais, a constaté GABONEWS.
La délégation d’hommes d’affaires, déjà présents dans les deux Congo, conduite par Hazaa Saad (DG de SGIC), qui a été introduite au cabinet du chef du gouvernement par le 4ème maire adjoint, Léandre Nzué, souhaite installer des structures dans le Génie- civil et dans la production de bitume ainsi que des matériaux pour la construction des routes au Gabon.
Cette transformation locale de produits du sous sol gabonais viendrait doper l’exploitation du pétrole et sans aucun doute générer de nouveaux emplois et s’intégrer dans le « Gabon industriel » voulu par le président Ali Bongo Ondimba qui s’appuie, indique-t-on, sur « la valorisation locales des matières premières ».
Du reste, Théophace Mahuku, l’un des membres de la délégation, a affirmé que la structure entend financer « sur fonds propres » ses activités tout en indiquant que tout naturellement, ils entendaient « travailler en partenariat avec le gouvernement comme cela se fait généralement ».
Le premier ministre qui a prêté une oreille attentive à la démarche de ces opérateurs économiques s’est déclaré prêt à accorder des facilités en vue de leur implantation au Gabon « le plus tôt possible (…) tout en restant ouvert à d’autres investisseurs dans le cadre du libéralisme économique.
Dans cette optique, le chef du Gouvernement gabonais aurait fait des propositions de site à ces hôtes. « Le premier ministre nous a accordé des facilités notamment des espaces où nous allons installer nos structures » a-t-il ajouté.
Depuis plusieurs mois, des investisseurs venus des quatre coins de la planète se succèdent à Libreville aux fins d’explorer ou de s’y implanter dans des secteurs aussi divers variés convaincus, souligne-t-on, par les perspectives qu’offre le pays qui a « vocation à devenir un pôle métallurgique, un pôle pétrochimique… ».