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Gabon : L’ONEP et le gouvernement calment le jeu

L’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) et le gouvernement ont signé le 1er octobre à Libreville le procès verbal des négociations démarrées en mars. Cet accord est censé mettre un terme à la menace de grève générale qui pèse sur le secteur pétrolier depuis 2006.

Au terme de six mois d’intenses négociations, l’Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) et le gouvernement sont tombés d’accord en signant le 1er octobre à Libreville un accord qui met fin au préavis de grève générale dans le secteur pétrolier. Le procès verbal des négociations a été signé à la primature par le premier ministre, Paul Biyoghe Mba, et le secrétaire général de l’ONEP, Guy Roger Aurat.

«Nous décidons ce jour de lever le préavis de grève. Nous avons obtenu un texte clair sur les conditions d’emploi des étrangers dans le secteur pétrolier», a indiqué monsieur Aurat au terme de la cérémonie de signature. Les deux parties ont également convenu de la mise en place d’un comité chargé de l’application et du suivi des recommandations du procès verbal, qui doivent par ailleurs être appliquées dans la période allant d’octobre 2010 à novembre 2011.

Les discussions avaient été ouvertes le 12 mars après le préavis de grève lancé 5 jours plutôt pout dénoncer l’instauration d’un service minimum obligatoire, l’embauche illégale massive des étrangers dans le secteur ou encore la persistance de la discrimination. En effet, selon un récent rapport, sur 8590 employés du pétrole issus de 36 entreprises, 6697 sont des nationaux contre 1893 étrangers. De plus, 17% seulement des Gabonais occupent des postes de responsabilité dans les entreprises pétrolières contre 83% pour les étrangers. Les discriminations raciales entre les « blancs » et les « noirs » dans les sites pétroliers figuraient aussi dans la liste des récriminations de l’ONEP.

Une grève des agents de l’ONEP aurait causé un gros manque à gagner pour l’Etat dans ce secteur, où il tire environ 60% de ses recettes. Fin mars 2008, l’arrêt total de l’activité seulement chez Shell Gabon avait entraîné un manque à gagner de plus d’un milliard de francs CFA par jour pour l’Etat gabonais, qui détient au moins 25% des parts des compagnies pétrolières installés sur son sol.

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