Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a exhorté mercredi, les acteurs de l’Education à s’inscrire dans la dynamique des états généraux de l’éducation nationale et de la formation, afin de mettre en œuvre les solutions communes aux problèmes qui minent le secteur éducatif.
« Au corps enseignant, aux personnels, d’encadrement (proviseurs, censeurs, surveillants), je voudrais vous exhorter, avec le gouvernement, et plus particulièrement le ministre de l’éducation nationale, à vous s’inscrire dans la dynamique des états généraux de l’éducation nationale et de la formation, afin de mettre en œuvre, de manière diligente, les solutions communes aux problèmes qui minent notre système éducatif », a déclaré le chef de l’Etat, lors d’une visite au Lycée Nelson Mandela, en compagnie de son épouse, Sylvia.
« Je suis venu, en compagnie de la Première Dame, vous saluer et, à travers vous, tous les élèves du Gabon où qu’ils se trouvent », a déclaré Ali Bongo Ondimba. « C’est aussi l’occasion de m’enquérir des conditions dans lesquelles vous apprenez. Pour la Première Dame et moi, c’est le signe d’une ferme volonté de vous accompagner en cette période de rentrée un peu chahutée », a-t-il ajouté.
« On ne le dira jamais assez, l’éducation et la formation sont au coeur de notre projet de développement », a-t-il dit, soulignant que sans acquisition des savoirs ou du savoir faire, on ne peut changer ni sa situation, ni celle de son pays.
Le président de la République a encouragé les élèves du lycée d’excellence Nelson Mandela et leur a exprimé sa foi et ses ambitions pour la jeunesse gabonaisen, « une jeunesse bien formée et bien éduquée, notamment aux valeurs de la citoyenneté ».
En compagnie de son épouse, le chef de l’Etat a ensuite visité les salles de classe ainsi que l’infirmerie de l’établissement, s’entretenant au passage avec des élèves tout excités de recevoir cet hôte de marque.
La visite du président Ali Bongo Ondimba dans un établissement scolaire intervient sur fond de crise dans le secteur de l’éducation, marquée par la grève de deux semaines, déclenchée, le 4 octobre dernier, par la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED) et le Syndicat des enseignants contractuels de l’Etat gabonais (SECEG), pour dénoncer le non respect, par le gouvernement, du protocole d’accord signé en mai dernier.