Réalisé avec le concours du ministère de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, en partenariat avec des entreprises telles BGFIBank et Deloitte Touche Tohmatsu, le document « The Report, Gabon 2010 » de 237 pages, qui propose « une analyse exhaustive de l’économie gabonaise, de ses différents secteurs d’activité et des opportunités que le pays offre aux investisseurs internationaux », remis ce lundi, à Libreville, au premier ministre Paul Biyoghé Mba, présente des chiffres, des analyses, des interviews, ainsi que des points de vue pour mieux placer le Gabon sur la plate-forme internationale, a constaté GABONEWS. Remis officiellement au chef du gouvernement, en présence de quelques ministres, des chefs d’entreprises dont le président du patronat gabonais, Administrateur, directeur général de BGFIBank, Henri Claude Oyima, du président directeur général d’ Oxford Business Group (OBG), Andrew Jeffreys ainsi que du ministère de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Magloire Gambia, The Report Gabon 2010 est le tout premier Guide économique sur le Gabon.
Dans ce rapport, l’on apprend que « grâce à un contexte global positif et une demande domestique en pleine croissance, le Gabon a atteint une performance robuste pendant le premier trimestre de 2010 par rapport à 2009 », tel que présenté par le directeur éditorial, Peter Grimsdritch.
En effet, le taux de croissance en 2010 est de 5,4 contre 1,9 en 2009 tandis que l’espérance de vie est fixée à 60 ans.
Dans ce sens, le premier ministre, Paul Biyoghé MBa a expliqué que « cet outil, d’informations générales, mais stratégique » va « accroitre le positionnement du Gabon sur la plate-forme internationale ».
C’est donc une publication qui ouvre, dans ce contexte, une fenêtre sur les efforts, sans cesse déployés, par le pays en vue de se hisser sur le plan international et d’ouvrir la porte aux investisseurs étrangers. Car, tel que le précisait déjà le ministre Magloire Gambia, « l’investisseur étranger a un rôle crucial à jouer dans la diversification de l’économie gabonaise, et il s’inscrit au cœur de la stratégie du Gabon émergent ».
Dans son allocution, Paul Biyoghé Mba a d’ailleurs appuyé cet argumentaire en estimant qu’il « est essentiel pour notre pays de se présenter de manière efficace à la communauté internationale » mais aussi, il a poursuivi en précisant qu’ «il est indispensable que l’économie gabonaise mute en direction des économies à fortes valeurs ajoutées ».
Dans The Report Gabon 2010, outre les chiffres, la parole est donnée entre autres, au président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, dans une interview, de même qu’au président de l’Union Africaine (UA), le Gabonais Jean Ping, ou encore au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki Moon, tandis que des personnalités comme Nicolas Sarkozy, le président français ainsi que Johnnie Carson, Assistant Secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines, donnent leur point de vue sur le Gabon politique et économique et les relations qu’elles entretiennent avec ce pays en Afrique centrale.
Des ministres ne sont pas en reste. Madame Laure Olga Gondjout, le ministre de l’Economie numérique, son homologue de l’Economie et du Tourisme, Magloire Gambia, Martin Mabala, des Eaux et Forêts, pour ne citer que ceux-là, ont également des entretiens dans ce document stratégique sur le Gabon.
L’on connaîtra mieux le paysage des affaires au Gabon grâce à de nombreux autres entretiens avec des chefs d’entreprises, dont en prime, celui d’Henri Claude Oyima, le président du patronat gabonais.
In fine, « The Report Gabon 2010 porte une attention particulière sur le secteur des hydrocarbures, dont le développement est relancé par un nouveau cadre légal propice aux investisseurs et par la prochaine mise en vente éventuelle de 42 blocs d’exploration en eaux profondes et très profondes ».
C’est aussi un document essentiel qui « met en avant le potentiel de développement lié au Gabon vert, des ressources naturelles non fossiles qui permettent au pays de se préparer sereinement vers l’après pétrole ».