Des corrections – qui vont toucher la Constitution gabonaise, à la lumière des dispositions y relatives annoncées par le Conseil des ministres, de ce mardi,- concernent notamment l’article 13 régissant la « vacance du pouvoir présidentiel » et pour laquelle la durée de la transition passera à « soixante (60) jours » contre « quarante-cinq (45) jours » actuellement, a rapporté, dans la soirée, le porte-parole du Gouvernement, Séraphin Moudounga. « La durée de la période de transition, jusque-là enfermée dans un délai de 45 jours (…) s’est avérée insuffisante à l’épreuve des faits » et « il est apparu nécessaire de fixer à 60 jours » ce délai, a déclaré M. Moudounga.
La classe politique s’était opposée autour de la durée de la période transitoire conduite par madame Rose Francine Rogombé au lendemain du décès, le 8 juin 2009, à Barcelone (Espagne), du président Omar Bongo Ondimba.
Les uns militaient en faveur du respect des dispositions constitutionnelles qui prévoyaient à cette époque (45 jours) pour la période séparant le décès du chef de l’Etat et la tenue des élections tandis que les autres insistaient sur une prolongation de la transition aux fins de mieux préparer les échéances électorales.
Après moult débats (juillet-août), la Cour constitutionnelle avait fini par proroger « légèrement » la durée et ainsi favoriser le déroulement le 30 août du scrutin présidentiel.
La gestion de cette transition fût saluée par la communauté internationale, a-t-on noté.