Vingt-quatre heures avant l’adoption des recommandations du séminaire sur le développement des communes locales, organisé depuis ce début de semaine, les membres de l’Association des communes gabonaises se sont réunis, ce mercredi, en Assemblée générale, avec en filigrane, la redynamisation de cette structure, a constaté GABONEWS. Au cours de cette rencontre, qui prendra fin en début de soirée, les « problématiques » budgétaires des communes gabonaises, les questions liées à la « gestion des déchets », les impératifs sanitaires et « l’enclavement » de certaines des villes de l’intérieur du pays, constituent quelques-uns des points à l’ordre du jour.
En outre, dans un contexte marqué par l’examen, dans les deux chambres du Parlement (Assemblée nationale et Sénat), de la nouvelle mouture de la loi sur la décentralisation, et sur le transfert des compétences, l’Association des communes gabonaises souhaite redynamiser ses activités, afin qu’elle puisse « jouer son rôle de levier » dans le développement des villes du pays.
Dans un exposé, mardi, le maire de Libreville, par ailleurs président de ladite association, Jean-François Ntoutoume Emane, plaidait pour « un réel transfert de compétences aux communes », dans un environnement marqué, selon lui, par « la mise à l’écart des municipalités ».
L’édile de la capitale avait été précédé, mardi, à la tribune par le secrétaire général de la mairie de Libreville, Jean-Marie Mboubou Makanga, qui, lui, prônaient de « véritables stratégies de développement dans les municipalités gabonaises ».
Après les assises de 2008, le séminaire sur le développement des communes gabonaises s’est ouvert lundi dernier à Libreville.
Il s’achèvera jeudi avec la lecture du rapport général des assises, en présence du ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, et de son collègue du Budget, Blaise Louembé.