Au total, 88 candidats de la région sud du Gabon, dont 55 de la Ngounié et 33 de la Nyanga, frappent à la porte de l’Ecole Nationale Développement Rural (ENDR) d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem (nord).

Le concours d’entrée à l’ENDR s’est déroulé samedi dernier à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié et à Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga.

Le concours a porté sur les épreuves écrites de français (dictée et questions), les mathématiques, une épreuve spécialisée des sciences de la vie et de la terre (SVT) et une épreuve de culture générale.

A Mouila, le concours était supervisé par le directeur des Archives et de la Documentation du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et du Développement rural, Joseph Obiang Ndong, tandis qu’à Tchibanga, il l’a été par le Dr Denis Nzoghé, un haut fonctionnaire de ce département ministériel.

67 candidats s’étaient fait enregistrer pour le concours dans la Ngounié, contre une cinquantaine dans la Nyanga. A l’issue des travaux de la Commission réunie pour statuer sur les dossiers, 88 avaient finalement été retenus. En plus d’avoir le niveau 3ème, le Brevet d’études premier cycle (BEPC) s’est révélé un critère déterminant dans le choix des candidatures.

Créée en 1975, l’Ecole nationale des cadres ruraux (ENCR) est devenue l’Ecole nationale de développement rurale (ENDR) à la suite des profondes mutations subies par l’établissement au milieu des années 1990.

L’ENDR a été fermée en 1999 après un mouvement de grève des étudiants qui protestaient contre leurs mauvaises conditions de vie et de travail. Depuis 2005, un nouveau souffle a été donné à l’établissement qui forme des producteurs polyvalents dans les domaines social, de l’élevage, de la pêche, de la pisciculture…